Les enfants du Chaos
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Les enfants du Chaos

Sleep all day. Party all night. Never grow old. Never die. It's fun to be a vampire.
 
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 La rat de laboratoire

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Daphné
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Daphné


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MessageSujet: La rat de laboratoire   La rat de laboratoire Icon_minitimeVen 27 Fév - 23:17

Seul comptait le sang qui coulait lentement dans sa gorge quand les coups de feu retentirent. La souffrance s’éveilla rapidement à l’arrière de son crâne. Daphné grogna faiblement, à la fois de douleur et de frustration de ne pas pouvoir terminer son repas en paix. Puis, la jeune fille fut projetée sur le sol. Une fois débarrassée de l’attrait du sang, la réalité la percuta durement. Elle était en danger… La vampiresse voulu se relever pour prendre la fuite, mais à cette instant la lame que l’inconnu tenait à la main s’enfonça dans son abdomen, la rejetant une nouvelle fois contre l’asphalte. Elle ne pu qu’encaisser les coups suivants, gémissant devant l’étrange brûlure qui faisait encore une fois son œuvre. La douleur était insoutenable, c’est tout juste si elle sentit qu’on la retournait. Pourtant, le tout augmenta soudainement, la laissant totalement impuissante se tortiller sur le sol pour tenter d’échapper à la décharge. Elle n’eut même pas conscience que le cris déchirant qui raisonnait à ses oreilles étaient le sien avant d’être soudainement propulsée dans un néant total.

Voilà, c’était la fin du rêve. Elle allait mourir, donc maintenant elle se devait de se réveiller sinon elle mourrait réellement? Daphné remua faiblement la tête de gauche à droite pour essayer de reprendre ses esprits. Elle ne pouvait pas être morte. La mort de pouvait définitivement pas être si inconfortable. À moins que… et si elle était en enfer pour tous les meurtres qu’elle avait commis ses derniers jours? Si elle ne trouvait jamais le repos éternel mais seulement la souffrance? Voyons donc, elle délirait complètement. Elle devait simplement encore s’être endormie allongée par terre à réviser ses notes… Enfin, la jeune vampiresse, rassurée par son explication boiteuse, se décida à ouvrir les yeux pour rencontrer, oh stupeur, de larges barreaux d’acier. Elle les referma aussitôt, la respiration soudainement saccadée. Elle n’en avait pas encore fini avec toutes ces horreurs. Puis de nouveau, plus prudemment cette fois, son regard se posa sur le plafond de la pièce, à moitié dissimulé par de large barre métallique à l’allure plus que résistante.

De plus en plus hésitante, la vampiresse se redressa sur ses coudes. Dès qu’elle commença à bouger, la douleur se réveilla. Elle passa instinctivement sa main sur son abdomen pour vérifier l’étendue de ses blessures. Elle constata avec stupeur que sa camisole s’avérait totalement imbibée de sang et trouée de tout part. La plaie laissée par le katana était déjà refermée et en train de cicatrisée, alors que les impacts des balles, elle en compta 8, laissaient de légères brûlures qui elle aussi semblaient être sur la voie de la guérison depuis fort longtemps. Elle avait passé tant de temps dans les vappes? Elle avait reçu des projectiles dans la tête aussi, non? Logiquement, elle n’aurait jamais dû se réveiller. Pourtant, lorsqu’elle passa ses doigts dans ses cheveux à l’endroit de l’impact, il ne subsistait que deux galles, et de longues mèches couvertes de sang séché, seul indice concret de l’importance de la blessure.

Alors qu’elle mettait ses mains devant son visage, paume vers le ciel, pour s’assurer qu’elles ne présentaient effectivement aucune trace de sang autre chose la frappa. Elle pouvait voir les os saillirent de la peau comme si elle n’avait rien manger depuis des semaines, comme si son corps avait absorbé toute l’énergie disponible afin de la guérir de ses nombreuses blessures. La jeune fille flottait étrangement dans ses vêtements. Elle avait une allure digne d’une anorexique convaincue…


Tu vire folle ma vieille… complètement folle…Ça n’a aucun sens…


Puis son regard effrayé se tourna lentement sur la pièce où elle se trouvait. Partout où elle posait ses yeux, elle apercevait les lourds barreaux métalliques d’une épaisseur consternante. Derrière, elle distinguait les murs blancs, le plafond blanc… le tout donnant un résultat si morne que c’en était inquiétant. Mais le sol n’avait quant à lui rien de banal. La jeune fille baignait dans quelques centimètres d’un liquide ambré d’où s’échappait une odeur désagréable qui pourtant lui disait quelque chose. On aurait dit de l’essence, mais ce n’était pas vraiment ça… de l’huile! Oui c’était de l’huile… Un tel sentiment de terreur l’envahi, qu’elle cru défaillir. Si son piètre intérêt de la mécanique ne lui permettait pas de connaître en profondeur les propriétés de ce liquide, elle en savait néanmoins une chose, il était inflammable, très inflammable. Et en se moment, ses vêtements, sa peau, ses cheveux en était imbibé, comme si on s’apprêtait à la transformer en torche humaine…

Au travers de des sinistres effluves de l’huile, une autre odeur infiniment plus douce lui parvint. Le sang frais répandait son parfum dans la pièce lui rappelant cruellement qu’elle ne s’était pas nourrie depuis qu’elle avait été attaquée par l’inconnu. La soif devint en quelques secondes d’une intensité insoutenable. Il lui semblait que chaque cellule de son être ne visait qu’à obtenir ce précieux liquide. Elle examina la pièce avec une avidité nouvelle. Daphné fini par apercevoir la silhouette, assise à quelques distances d’elle de l’autre côté des murs de sa prison. La jeune vampiresse s’en approcha rampante. Son obsession du sang était telle qu’elle n’avait même pas pensé à se redressé, seul le liquide vermeille comptait. Au moment où elle atteint la grille, le visage de celui qu’elle considérait comme son prochain repas lui apparu enfin. C’était lui, l’inconnu, l’étranger, l’homme armé de ces étranges balles qui brûlent. Le souvenir douloureux de leur dernière rencontre remonta en elle, combattant sa soif pour finalement gagner. Valait mieux vivre affamé que ne de ne pas vivre du tout.


- V-v-vous…

L’adolescente eu un mouvement de recul, traversant en quelque seconde sa cage pour aller se poster dos à la parois opposée. Instinctivement, elle se recroquevilla, comme pour se protéger de nouvelles blessures. Elle avait remonté ses jambes contre son torse, ses mains reposant dans l’huile, faute d’avoir mieux à faire. Ses yeux se fixèrent sur la sombre silhouette, surveillant ses moindres mouvements alors que ses traits exprimaient la plus grande horreur. Les pensée de l’homme lui restait néanmoins totalement inconnues, comme si son pouvoir n’avait pas eu d’emprise sur lui…
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Edward Ross
Maitre de division
Edward Ross


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MessageSujet: Re: La rat de laboratoire   La rat de laboratoire Icon_minitimeVen 27 Fév - 23:36

Edward était en train de nettoyer son pistolet 9 mm model "Glock" quand la jeune Daphné se réveilla, bien évidemment il avait pris soin de retirer la cartouche de "Sunshines" et de la laisser dans son bureau car il savait très bien ce que la télékinésie des vampires pouvait faire.

Mais avant d'en être arrivé là il avait occupé les 5 heures et demie qu'il avait autrement. Après être rentrer de sa chasse il était retourné à son bureau où le responsable de la bévue qui l'avait mis dans cette situation l'attendait avec appréhension et ce chasseur avait toutes les raisons du monde d'être effrayé car l'erreur qu'il avait commis était plus que monumentale et M. Ross n'était pas d'humeur à rire. Quand ce dernier entra dans son bureau il était calme, sur le point d'exploser, certes, mais calme.


-Identification... Edward avait prononcé ce mot sur un ton calme mais qui imposait la tenue et qui laissait voir quand même qu'il se retenait du mieux qu'il pouvait pour ne pas lui crier dessus.

-heu... Alexandre Leblanc... chasseur... Arriva a peine à balbutier le chasseur insignifiant

-Et bien monsieur Alexandre. I hope you know why you are here. Il avait mis l'accent sur sa dernière phrase pour être sur qu'elle fasse son effet.

-O... oui et je voulais dire qu... Il n'eut pas le loisir de finir sa phrase car au même moment son maître de division explosa.

-NON VOUS NE VOULEZ RIEN DIRE DU TOUT C'EST CLAIR!? CE QUE VOUS AVEZ FAIT CETTE NUIT EST INNACCEPTABLE! VOUS POUVEZ VOUS COMPTEZ CHANCEUX QUE JE NE PUISSE PAS VOUS DEGRADER MAINTENANT CAR C'EST VOTRE PREMIERE OFFENCE! SINON VOUS SERIEZ DEJA UN NEOPHYTE!! Pathetic, useless moron...

Il avait sifflé ces derniers mots entre ses dents pour essayer de se calmer, sans succès. Alexandre était en train de regarder le plancher mais Edward pouvait clairement distinguer les larmes qui se formaient dans les yeux du jeune chasseur. L'homme de 37 ans ressentait que très peu de pitié a l'égard du jeune homme car la faute qu'il avait fait, après tout, tenait plus de la stupidité et le la maladresse qu'autre chose.

-Ah et arrêtez de brailler vous me faites honte! Et maintenant je vais procéder à la punition qui sera mise en effet à cause de votre stupidité...

A la fin de sa phrase Ed portait le fameux sourire qu'il portait qui lui donnait cet air aussi sadique. L'homme de 37 ans repris la parole immédiatement laissant aucune chance au chasseur prénommé Alexandre de dire quoi que se soit

-Je vous réaffecte en tant que garde de la section G5 plus connut sous le nom de "trou a rat" pour une période indéterminée.

Le trou rat était l'endroit le plus ennuyant de toute la maison-capitale principalement car c'était l'entrepôt et qu'il se passait jamais rien d'excitant la bas. Alexandre qui regardait encore était en sanglots, il n'était pas nécessairement vieux, il avait environ 18 ans, mais quand même il venait d'en prendre un coup. Il répondit sur une voix faible en deux sanglots.

-D'accord et je commence quand?

-Demain matin a 6h précise, vous pouvez disposer maintenant et j'espère que cet expérience vous servira de leçon dans le future.

Ces derniers mots Edward les avait prononcés du ton le plus courtois qu'il pouvait avoir dans l'état émotionnel qu'il était simplement pour tourner le couteau dans la plaie. À la suite de cet entretient le chasseur Alexandre couru en dehors du bureau qui appartenait au maître de division en sanglots. Ed n'avait aucune pitié pour ce genre d'événement car il savait éperdument bien que s'il avait été attentif Alexandre n'aurait jamais commis cette bévue.

S'assoyant dans son fauteuil de cuir le maître de division sortit une cigarette du paquet qu'il traînait toujours sur lui et un briquet qui lui était en argent avec l'emblème de l'Ordo Annullo de graver dessus. L'emblème était relativement complexe et il avait plusieurs significations entremêlées dans les plusieurs dessins représentés. Pour commencer l'insigne comportait un bouclier pour représenté le fait que l'ordre existe pour protéger la population humaine, deuxièmement sur ce bouclier il y avait une épée avec une goutte de sang à la pointe pour représenter la guerre constante avec les vampires, ensuite autour de l'épée il y avait un serpent pour représenter la recherche d'un poison mortel au vampires et finalement le tout était surmonté de flammes pour représenter le soleil qui peut tuer certains vampires si aisément.

Ross mit la cigarette dans sa bouche et l'alluma à l'aide de son briquet, il dut réessayer trois fois avant d'avoir une flamme.

C'est pas bon pour mes poumons et en plus j'essaie d'arrêter. But hell knows I need it...

L'homme de 37 ans se tourna alors sur un autre problème qu'il avait... Sa "Grim Saw" était en miettes et il se devait de la réparer, ou d'en faire une autre avec un model de base qu'il avait dans l'armurerie. Le choix était aisé à faire. Ed se rendit donc à l'armurerie, ouvrit l'armoire cadenassée dans lequel se trouvait les "Grim Saw", en prit une et l'attacha sur ses bandages qu'il avait à l'avant bras, la douleur se fit sentir instantanément quoique le maître de la division canadienne avait ressentit pire comme douleur. La sensation de porter une "Grim Saw" était familière malgré qu'en même temps très inhabituelle a cause du fait que celle qu'il portait en ce moment n'était aucunement modifiée et après en avoir porter une qu'il avait modifiée lui-même pendant si longtemps en porter une "stock" comme Edward les appelait souvent était très étrange.

Ce dernier enleva la "Grim Saw" qu'il portait et se rendit à son bureau avec une boite a outils pour commencer à la modifier pour qu'elle soit exactement comme il la voulait. Après quatre heures de modifications ses yeux commençaient à être légèrement fatigués et le maître de division décida qu'une pause s'imposait. Il commença par aller faire un tour à l'infirmerie pour s'assurer que ces blessures allaient guérir le plus vite possible et l'infirmière en charge le rassura en lui disant que d'ici une semaine ses plaies serait complètement cicatriser et qu'il pourrait manier une "Grim Saw" de nouveau.

-Mais vous avez été très chanceux que ce soit votre scie qui ait pris le coup sinon je n'aurais pas donné cher de votre bras. Elle lui avait dit pendant qu'elle examinait les plaies laisser par le métal froisser. Mais tout de même elle vous a amoché le bras cette scie...

-Ouais je sais mais je peut rien y faire au moins mes os sont intacts. Ross avait répondu d'un ton naturel et familier, le personnel médical faisait partie des rares personnes avec lesquelles il se montrait normal et aucunement strict comme avec les chasseurs.

Après ce bref échange Edward retourna dans son bureau pour continuer à travailler sur sa "Grim Saw" mais après seulement une demie heure il était incapable de travailler davantage et il décida d'aller payer une visite à Mme. Larose alias le nouveau rat de laboratoire.

Et c'est après cela qu'il arriva dans la chambre de détention en train de nettoyer son arme. Lorsqu'il entendu du bruit provenant de la cage M. Ross, sans lever ses yeux de son pistolet, s'adressa a Daphné.


-Oui moi celui que vous avez presque tuer, celui qui... en fait connait tout sur vous, premièrement vous avez 17 ans, vous vous êtes enfuie de chez vous après être devenue une vampire pour protéger votre famille, vous n'avez jamais connu votre créateur, vous vous tourmenter sur le fait que vous devez tuer pour vous nourrir, vous ne connaissez rien au fait d'être un vampire et en ce moment vous êtes effrayée car je détiens le pouvoir de vous tuer si j'en ai l'envie et parce que vous ne pouvez pas lire mes pensées. Est-ce que j'ai raison?

Il se leva de la chaise sur laquelle il était assis et en même temps fini de remonter son pistolet et le rangea dans son holster. Ce dernier regarda la jeune vampire et se rendit compte alors que la jeune femme était a présent recroquevillée sur elle même Il ne pu retenir un léger rire, la situation était vraiment comique, malgré le fait qu'il y avait a peine 6 heures elle était en train de boire le sang du maître de division maintenant elle était rouler en boule et toute effrayée par ce dernier, c'était tout un retournement de situation.

-Bon et maintenant que je sais que vous aller vivre encore un bout je crois que je vais vous laisser j'ai d'autre chose a faire que de vous regarder brailler. Edward sortit un rat encore vivant de sa poche et à l'aide d'un de ses disques pour sa "Grim Saw" lui trancha la gorge, un mince filet de sang s'échappa alors de la plaie et le rat commençait se débattre de moins en moins vigoureusement. Il pris ensuite une petite boite étanche, il répandit un peu du sang du rat sur la boite puis Ed mit le rat en question dans la boite puis barra cette dernière a l'aide d'un cadenas. Il prit alors le ton le plus courtois qu'il pouvait possiblement avoir.

-I bid you my farewell Miss Larose I will be back in a week

Et sur ce le maître de la division canadienne sortit de la chambre de détention. En sortant il interpella le garde qui était posté à côté de la porte.


-Pas de nourriture pendant une semaine compris? Si je prend quelqu'un à lui donner du sang de quelque source qu'il soit vous pouvez être sûr que je vais prendre des moyen en dehors des règles de l'ordre pour réprimander la personne en question.

-D'accord Monsieur.

Edward se dirigea alors vers ses quartiers, il avait eu une nuit mouvementée et il voulait dormir un peu.
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Daphné
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MessageSujet: Re: La rat de laboratoire   La rat de laboratoire Icon_minitimeVen 27 Fév - 23:49

La jeune vampiresse écouta avec consternation, l’inconnu lui exposer ses propres pensées et les grandes lignes de son existence. Il possédait le même don qu’elle, c’était la seule explication. Lorsqu’il lui demanda s’il avait raison, Daphné était tellement sous l’emprise de la terreur et de la stupeur qu’elle n’envisagea même pas répondre. Pourtant, l’homme ne sembla pas s’en soucier et continua de parler. Entre temps, elle avait aperçu le fusil entre ses mains. Son regard quitta ce dernier objet seulement au moment où son geôlier l’abandonna pour un rat. Aussitôt la faim reprit, la consumant cruellement. Alors que le sang coulait contre la boîte presque aussitôt refermée, occupant les pensées de la vampiresse, l’étranger parla en anglais, langue que malheureusement elle comprenait très peu. Elle saisit néanmoins qu’il comptait revenir dans une semaine, même si le début de sa phrase lui échappa. Juste avant que l’homme sorte de la pièce, elle parvint enfin à dire un mot, qui resta sans réponse.

- Pourquoi?

Cette question avait milles sens. Pourquoi elle était devenue un vampire? Pourquoi il l’avait capturé? Pourquoi elle se trouvait ici? Pourquoi il avait enfermé le rat dans la boîte? Pourquoi ne pouvait-elle pas lire dans son esprit? Pourquoi était-elle encore en vie malgré ses blessures clairement mortelles? Elle avait éperdument besoin que quelqu’un donne un sens à tout ce qui lui arrivait. Pourtant, la porte se referma, laissant la place à un silence oppressant. Saisit de panique, la jeune fille se mit à frapper de toute ses forces contre les barreaux de sa cage. Ils n’en semblèrent pas le moins du monde ébranlé. À bout de souffle, les poings écorchés, la vampiresse se laissa retomber au sol, abandonnant pour le moment ses espoirs d’évasion.

La petite boîte reposant sur le plancher devint vite le centre de son attention. L’odeur du sang couvrant celle de l’huile. Il lui semblait que tout son corps décharné ne visait qu’à obtenir le contenu du cube métallique. Lentement, ce dernier commença à avancer, raclant contre le sol. Daphné savait parfaitement qu’elle était l’unique responsable du phénomène, malgré qu’elle ne l’ait pas déclancher volontairement. Avec un bruit sourd, l’objet cogna contre les barreaux de sa cage. Elle s’y précipita, passant avidement ses doigts sur le liquide vermeil parsemant le couvercle avant de les porter à ses lèvres. Le goût du sang de rat n’était en aucun cas comparable à celui de l’humain, mais en ce moment peu lui importait. Son organisme, épuisé par ses blessures en réclamait plus, beaucoup plus. Mais la boîte était bloquée par un cadenas. Et si elle avait assez d’espace entre les barreaux pour passer deux doigts, en aucun cas elle n’aurait pu y glisser sa main pour le briser. En désespoir de cause, la jeune fille tenta de réitérer son exploit précédent, se concentrant sur la barrure en souhaitant de tout cœur qu’elle s’ouvre. Après quelques secondes, un déclic se fit effectivement entendre alors que la surprise se peignait sur ses traits. D’habitude elle n’arrivait pas à contrôler ses pouvoirs à sa guise…

Avidement, elle replongea ses doigts vers la boîte, réussissant tant bien que mal à saisir le rat pour le plaquer contre sa cellule. Maladroitement, elle commença à absorber le peu de fluide qui restait dans le corps exsangue du pauvre rat jusqu’à complètement le vider. Il lui sembla pourtant n’être nullement contenté, comme si le goût du sang n’avait fait que raviver sa faim. Finalement, elle laissa retomber le rongeur dans le cube avec un faible bruit d’éclaboussure. Pendant de longues minutes dont elle finit par perdre de fil, elle tenta avidement d’obtenir le sang qui stagnait au fond du contenant. Lorsqu’il lui sembla évident que les barreaux ne lui permettraient pas de l’attendre, elle glissa un doigt à travers la paroi de sa cellule pour faire retomber le couvercle. L’odeur du sang resta présente mais diminua en intensité. Ses yeux demeuraient sur la boîte, ses traits torturés par la soif. Il lui sembla qu’une éternité s’écoulait ainsi…

***

Lorsqu’elle revint à elle, elle se trouvait toujours au même endroit. La jeune vampiresse reposait sur le flanc comme si l’inconscience l’avait saisit soudainement, sans lui laisser le temps de s’allonger. Elle en déduit que la nuit commençait. Depuis sa transformation il en était ainsi. Elle s’évanouissait dès l’aurore pour se réveiller alors que les derniers rayons du soleil venaient de disparaître. La pièce ne permettait néanmoins pas de déterminer l’heure avec exactitude. Aucune fenêtre ne venait brisée la monotonie de la pièce, pas plus qu’une horloge. La lumière provenait d’une ampoule nue sobrement fixer au plafond répandant constamment une lueur blafarde.

Daphné se redressa péniblement contre la paroi métallique. Elle était pour l’instant incommodé par l’abominable odeur de l’huile, mais l’arôme du sang gagnait peu à peu du terrain, réveillant sa soif. Elle profita de ces quelques instants de répits pour observer la progression de ses blessures. Elle en conclut qu’à ce rythme toute trace en serait disparue le lendemain. Elle se trouva par contre toujours aussi maigre, ce n’avait pas un peu empiré durant la journée, non? Puis la boîte obnubila de nouveau son esprit. Elle fit une nouvelle tentative pour en obtenir le contenu, échouant tout aussi lamentablement que la veille. Finalement une vague de pensées émana soudainement de l’extérieur de la pièce, trop brève pour pouvoir en comprendre le sens. Daphné se détourna brusquement de son occupation pour fixer avec anxiété la porte de la salle. Elle distingua bien une présence quoique l’impression fût confuse et faible. Plus aucune pensée n’en émanait. Et si l’homme revenait plus tôt qu’il ne l’avait prévu? Elle jeta un regard plein d’inquiétude vers le contenant. Il ne serait certainement pas heureux de s’apercevoir que la vampiresse avait contourner son petit système. Sans y réfléchir, elle referma vivement la boîte, faisant résonner le bruit sec du cadenas suivit du raclement métallique du cube contre le sol.

Une fois l’objet de son méfait éloigné et sommairement dissimulé, elle se senti quelque peu soulagée. Néanmoins, comme l’inconnu semblait contrôler son pouvoir mieux qu’elle, elle se doutait qu’il pourrait aisément extraire l’évènement de son esprit. Comme la présence étrangère se refusait à disparaître, Daphné s’éloigna craintivement de l’entrée. Étendue, le dos contre les barreaux s’appliqua péniblement à retirer toute allusion au sang de ses pensées. Pourtant cela lui semblait impossible. La boîte possédait une telle attraction…

***

Une deuxième journée semblait s’être passée. Ses songes avaient été teintés de vermeille, le sang y coulant à flot. Et dès qu’elle se réveilla la soif reprit le dessus. Alors qu’elle entreprenait la vérification habituelle de ses plaies, maintenant complètement disparue, une idée lui vint en tête. Elle lui sembla a priori totalement stupide, mais la faim la torturait depuis trop longtemps pour qu’elle n’essaie pas au moins de la soulager. Il fallait au moins qu’elle tente le coup. Et puis, si elle avait bien compris le principe, elle ne pouvait pas mourir de façon conventionnelle. Et même si elle devait en mourir, la mort serait elle vraiment plus pénible que de passer le restant de ses jours dans se trou?

Avec une certaine appréhension, elle essuya l’huile qui tachetait ses mains, hésita un instant, puis enfonça ses crocs dans son poignet gauche. La douleur fut immédiate, mais elle s’y attendait. Ce qui la surprit par contre, fut l’aversion que lui causa le liquide. La jeune vampiresse ne réussi même pas à en avaler une gorgée, son sang la dégoûtant naturellement, tant par l’odeur que par le goût. Elle s’étouffa lamentablement, toussant et crachant jusqu’à débarrasser son organisme de la moindre goutte de son étrange breuvage. Elle regarda impuissante la morsure se refermer à une vitesse fulgurante, laissant les traces de ses dents clairement visibles dans la chair déchiquetée de son bras. Le reste de la nuit s’écoula comme toutes les autres, longue et pénible. Chaque fois qu’elle fermait les yeux, contre ses paupières apparaissaient des images de chasse troublante de réalisme.

***

Après avoir passé près d’une heure à fixer désespérément la boîte toujours enduite de sang, elle comprit. La réalité la saisit, la renversant d’une horreur sans nom. Si elle continuait ainsi, la faim finirait par engloutir tout le reste. Elle se perdrait. Elle deviendrait réellement et totalement un monstre. Elle devait absolument apprendre à se contrôler. À regret, elle tourna le dos au morbide contenant. Ses bras enserrèrent ses jambes repliées alors qu’elle se concentrait désespérément à tout ce qui pouvait lui rappeler sa nature humaine.

- Je m’appelle Daphné Larose. J’ai 17 ans et j’étudie la littérature à Montréal…

La voix s’éleva, simple murmure, renforçant l’aspect lugubre de la salle. Son ton était si désespéré, comme si elle essayait de se convaincre elle-même qu’elle disait la vérité. Elle le savait. Elle devait avoir raison. Tout cela ne se pouvait pas. C’était irréel, tout simplement illogique. Pourtant, malgré ses convictions, ses espoirs s’effritaient. Il y avait si longtemps que cela durait… Même si un rêve pouvait paraître beaucoup plus long qu’il ne l’était en réalité, cette hypothèse commençait à être franchement tirée par les cheveux. Et si c’était simplement… la réalité? Non, elle réfuta immédiatement cette conclusion. Elle devait être dans le coma. Voilà! Et c’était ce qui expliquait pourquoi son songe s’étirait ainsi. Cette solution était à la fois réconfortante, car elle donnait une explication relativement rationnelle aux évènements, mais aussi terriblement angoissante. Et si elle mourrait? Si on la débranchait? Si elle ne se réveillait pas avant des années? Ou jamais? Pourtant elle préféra s’accrocher à cette possibilité plutôt que d’accepter ce qui lui arrivait…

***

Un bruit étouffé lui parvenait, rendu indéfinissable par l’écho et la distance. Elle cria désespérément dans le but de se faire entendre par ce qui se trouvait apparemment à l’autre bout du sinistre couloir. Seul le son de sa propre voix se répercutant contre les parois inégales lui répondit. Une impression soudaine d’isolement la saisit suivie d’une vague irrépressible de claustrophobie. Daphné tourna sur elle-même. Partout où son regard se posait, il rencontrait des murs de pierre à l’allure inébranlable suintant d’humidité, le plafond bas du même aspect et le sol fait de gravier parmi lesquels l’eau ruisselait. La seule ouverture visible résidait dans le tunnel d’où parvenait la faible lumière rougeoyante qui lui permettait de distinguer ce qui l’entourait.

Hésitante, elle commença à avancer le long du tunnel. Les pierres jonchant le sol s’enfonçaient cruellement dans ses pieds nus sans pour autant ralentir sa marche. Le mystérieux bruit semblait quant à lui se rapprocher à chacune de ses apparitions. Ne tenant plus, la vampiresse se mit à courir vers la lueur. Plusieurs fois elle chuta, s’écorchant sur le sol inégal avant de se relever et de partir de plus belle. Elle finit par déboucher sur une grotte. On aurait simplement dit le prolongement du couloir si les murs ne s’étaient pas soudainement écartés et le plafond soulevé pour révéler une pièce généreusement éclairée. Pourtant elle ne se soucia pas d’observer la crypte tant elle était obnubilée par ce qui avait surgit à l’opposé de la salle, dans le deuxième segment du tunnel. Daphné se trouvait directement en face de son double. Mais ce n’était pas le monstre… Non, celui-là ouvrait de grands yeux étonnés, encore ignorants des horreurs du monde. Ses joues étaient encore rosies par la vie et elle semblait rayonnante de santé.

Et puis sa perspective changea. Elle se trouvait maintenant de l’autre côté de la pièce. La silhouette qui lui faisait face avait de quoi glacer le sang. La jeune fille examina avec stupeur le corps qu’elle savait avoir occupé quelques secondes auparavant. Il était d’une pâleur cadavérique et ses os saillaient sous la peau. Les vêtements de son double tombaient en lambeaux et de larges sillons vermeils parcouraient sa peau. Soudain le vampire bondit, la projetant contre la paroi. Elle sentit les crocs s’enfoncer profondément dans sa gorge…

Daphné se redressa subitement sur ses avant-bras, le souffle court et saccadé. Elle cligna des yeux plusieurs fois, retrouvant mi-rassurée, mi-déçue, la lumière crue de sa cellule. Lentement, elle se calma. La vampiresse se laissa retomber, insensible à l’huile qui couvrait le sol. Tranquillement, elle cessait d’en percevoir l’odeur et la texture qui recouvrait tout ce qu’elle touchait. Instinctivement, elle passa une main sur son cou, où évidement elle ne trouva aucune marque. Un cauchemar, ce n’était qu’un cauchemar… Mais au moins, il eu le bénéfice de la dégoûté momentanément de l’odeur du sang qui devenait d’ailleurs de moins en moins alléchante au fur et à mesure qu’il séchait et que la jeune vampiresse s’habituait au jeûne.

Elle tenta tout pour distraire son esprit, réviser mentalement tous les cours qu’elle avait eu dont elle pouvait se souvenir, compter mentalement, à voix haute, en anglais, en français, en espagnol parfois, mais plus difficilement. Pourtant, la solitude lui pesait terriblement. Elle aurait même presque été contente de voir surgir l’inconnu. Elle avait perdu le fil des jours, et n’ayant de toute façon aucune certitude qu’il respecterait avec précision son délai de une semaine, elle n’avait aucune idée de quand il reviendrait.

Aussi étonnant que cela puisse paraître, le vampiresse avait encore maigri. Ses cheveux gommés par le sang et l’huile ainsi que ses vêtements anormalement grands et déchiquetés contribuait à lui donner une allure de revenant. Si seulement le jour pouvait venir, mettant momentanément fin à ses souffrances…

***


- So what if you can see the darkest side of me?
No one will ever change this animal I have become
Help me believe it's not the real me
Somebody help me tame this animal…

Les paroles s’élevaient, claires en dépit d’un accent assez prononcé. Les yeux clos, Daphné s’efforçait de gommer ce qui l’entourait. D’oublier l’oppressante solitude, les barreaux qui la retenaient prisonnière, l’inconnu et ses armes étranges qui devait se balader quelque part pas trop long d’ici… Mais quand elle saisit le sens de la chanson qu’elle récitait dans le simple but de se distraire, elle éclatât de rire. Pas forcément qu’elle trouvait la situation drôle, mais cette ironie fût la goutte qui fit déborder le vase. Vivant sous tension depuis une semaine, elle venait de craquer. Elle s’esclaffa longtemps, puis les larmes vinrent prendre la relève de son âme ravagée. Ses pleurs même étaient teintés de ce rouge maudit. Ce qui eu pour effet d’augmenter la détresse de Daphné. Vainement, elle tenta de se contenir, ne parvenant qu’à hoqueter plus misérablement.

Alors que pour la énième fois, la vampiresse s’essuyait les yeux, respirant profondément pour tenter de se calmer, un bruit retint son attention. Il fut immédiatement suivit par l’ouverture de la porte et par l’apparition maudite de l’étranger. Aussitôt qu’elle le reconnu, elle s’immobilisa, toujours recroquevillée de chagrin dans l’huile de sa prison. Ses yeux le dévisageaient intensément, tentant de prédire ses intentions. Les larmes, maintenant silencieuses, continuèrent de couler le long de ses joues. Elle était à la fois heureuse d’avoir enfin un contact avec un autre être vivant et à la fois terriblement inquiète à l’idée du sort que lui réservait son geôlier…
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Edward Ross
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MessageSujet: Re: La rat de laboratoire   La rat de laboratoire Icon_minitimeLun 2 Mar - 21:49

Edward se réveilla en sueurs, il avait fait le même cauchemar qu'il faisait depuis la mort de ses parents.

Il se retrouvait dans les rues du centre-ville, vagabondant à la chasse d'un vampire quelconque quand il tombait sur ses parents mais il y avait quelque chose qui clochait, ils avaient la peau d'un blancheur incroyable et des crocs, Ed n'oubliera jamais les crocs qu'ils avaient dans son cauchemar, ces derniers étaient les plus gros qu'il avait jamais vu, en fait c'était à peine s'il pouvait appeler ces choses devant lui ses parent, si ce n'était pas par leurs vêtements, car c'étaient les même qu'ils portaient la nuit fatidique.

Les parents du chasseur de vampires dans leur formes grotesques attaquèrent ce dernier et le clouèrent à un mur. L'homme de 37 ans était incapable de se défendre, il se sentait exactement comme quand il avait encore douze ans. Il ne pouvait rien faire, tout ce qu'il arrivait à penser était


Pourquoi? Pourquoi eux? Je sais éperdument bien qu'ils ne sont plus mes parents qu'ils ne sont que des monstres mais je ne peux quand même pas me résoudre à me défendre... Pourquoi?...

Mais ses songes s'arrêtaient là car au même moment sa mère lui adressait la parole. Elle parlait encore avec le même ton qu'elle le faisait toujours, un ton doux et réconfortant, mais sa voix ne l'était définitivement pas, c'était un voix démoniaque, un voix que l'on pourrait très facilement imaginer quelqu'un de possédé avoir.

-Aller Eddy ne veux-tu pas que nous formions un famille à nouveau? Ce n'est pas ce que tu désire le plus? Et puis pense y... l'immortalité?

Mais tout ça s'arrêta brusquement et les ténèbres prirent le maître de division de l'Ordo Annullo. Il ne se réveilla que pour ce retrouver une fois de plus dans son cauchemar sur le sol d'une maison qui apparaissait abandonnée. Se relevant péniblement Ed remarquait que quelque chose clochait, il ne savait pas exactement quoi mais il le savait. Ce n'était que quand il sortait de la maison qu'il apprenait ce qui ne tournait pas rond. Tout les autres maîtres de division l'attendait dans la rue et puis l'un d'entre eux, celui de l'Australie, s'écria.

-Well well if it isn't mister Ross... The season is open mates!

Edward pris ses jambes à son cou. La pâleur de sa peau et l'apparition des crocs ne mentait pas... Il était devenu un d'entre eux... Un monstre... Un vampire. Sa course se mit fin après quelques secondes, dix tout au plus, quand il tomba à la renverse lorsqu'une "Sunshine" lui atteint l'omoplate et c'était généralement rendu à ce point que le maître de division se réveillait.

Ce dernier alla s'asperger d'eau froide dans la salle de bain rattacher à ses quartiers privés. En se regardant dans le miroir il remarqua le piteux état dans lequel il était. Ed avait d'immenses cernes en dessous des yeux, les yeux en question étaient rougis par le manque de sommeil, ses cheveux étaient plus en bataille qu'à l'habitude et sa barbe avait l'air comme si il ne l'avait pas rasée depuis des jours. Il fallait admettre que ces derniers jours avaient été mouvementés.

En premier lieux il y avait encore la nuit ou M. Ross avait capturé la jeune vampire prénommé Daphné. Les événements étaient encore très frais dans sa mémoire. Il se rappelait des cinq coups de feu qu'il avait envoyé dans la cage thoracique de la vampire, de la douleur quand il se faisait vider de son sang, du bruit que sa "Grim Saw" avait fait quand elle s'était écrasé et même le rat. Il se rappelait de tout jusqu'au moindre détail mais tout cela ne le réjouissait guère.

Malgré que cela n'était que le début de sa semaine le reste était encore beaucoup plus éprouvant en particulier la journée qui suivait celle où Ed avait attrapé Daphné.


Le chasseur de 37 ans était furieux après lui même pour avoir oublié une date si importante. Ce dernier avait réussi à oublier la réunion annuelle des maîtres de divisions partout dans le monde et en plus comble de malchance cette même réunion ce passait a Montréal et rien n'était prêt, il n'y avait aucun buffet, la salle de conférence n'était pas encore rangée et aménagée pour accueillir tous ces gens qui arriveraient plus tard dans la journée, les chasseurs n'étaient même pas encore informés, bref c'était le chaos total.

-Je veux que tous les membres sachent ce qui va se passer aujourd'hui! Il va nous falloir de la nourriture en grande quantité pour ce soir! Allez me chercher mon uniforme blanc. Shit this is going to be a tight schedule.

Le maître de la division canadienne était plus que débordé et tout devrait être préparé le plus rapidement possible et le mieux possible sinon il allait passer pour un piètre organisateur et passer pour quelque chose du genre dans l'ordre peut très bien coûter son rang a quelqu'un. L'annonce de la date spéciale passa dans les haut-parleurs installés partout dans la maison-capitale.

Good one thing off my list.


Quelques secondes plus tard quelqu'un arrivait avec l'uniforme que portait chaque maître de division dans les occasions comme celle-ci. Il ressemblait assez à celui standard à quelques exceptions près. De un il était complètement blanc orné de détails en or et il avait un grand par-dessus assorti. Une fois dans son uniforme Boss alla communiquer au conseil administratif qu'il aurait besoin de leur aide pour bien organiser les chasseurs. Ceux-ci devaient se placer en deux lignes bien droites devant l'entrée afin de créer un genre de couloir, ceci était signe que le maître avait du contrôle sur le membres de sa division, du moins ceux dans la maison capitale.

Si tout allait bien la soirée se déroulerait comme prévue, les autres maîtres arriveraient, tous les maîtres discuteraient de certaines modifications possibles à faire dans l'Ordo Annullo, puis il y aurait un banquet et finalement tout les autres maîtres retourneraient dans leurs pays respectifs. Ceci était si tout allait bien et c'est ce qui c'était produit. Ed souhaita la bienvenue à tous les autres maîtres et puis ils s'enfermèrent tous dans la salle du conseil pour discuter. Et ce ne fut pas long avant que toute la galerie apprenne ce que le canadien avait au cou. Et le maître de la division France ne manqua pas cette occasion pour lui reprocher cette morsure.

-Est-ce que vous devenez mou Ross? Vous laissez mordre par une jeune vampire. Et dire que c'est vous qui détenez tous les titres des records de l'ordre...

Son accent était très prononcé et malgré qu'il faisait son possible pour rester courtois la remarque était très offensante. Edward ne fut aucunement ébranlé par les dires du français et pris même cette occasion pour renvoyer la pareille à ce dernier.

-Je vous ferais remarquer cher collègue que c'était vous qui perdis vos deux jambes à partir des genou face a un vampire, lui aussi assez jeune, et que nous vous avons retrouver en train de pleurer dans une ruelle sombre de Paris pendant que vous vous vidiez de votre sang. Am I right?

Il ne se trompait pas évidemment tout le monde dans la pièce connaissait l'histoire, et tous espéraient qu'Ed ne la fasse pas ressortir. Le français ne dit plus rien de toute la réunion et c'était comprenable, cette nuit l'avait vraiment bouleversé.

Après l'assemblée, il y eu un léger changement au plan et les autres maîtres de division durent partir dans leur pays respectifs sans prendre le souper, il était faux de dire que le maître de la division canadienne était attristé par cela. Une fois tout les autres maîtres partis monsieur Ross eu un soupire de soulagement, la journée avait été longue.

Mais la semaine ne faisait que commencer et il avait du pain sur la planche, plus qu'il ne prévoyait en tout cas.


La journée avait très mal débuté pour l'homme de trente-sept ans. Une personne en dehors de l'organisation était entrer à l'administration et demandait à parler à celui qui tuait des vampires. Ce genre de choses arrivait rarement mais ça arrivait quand même et l'ordre avait une démarche très spécifique dans le cas présent.

-JE LE SAVAIS! Ils croyaient tous que j'étais fou mais ils vont voir.

C'était l'inconnu qui venait d'entrer dans la maison-capitale, en temps normal personne n'aurait été admis dans cette dernière mais ceci faisait parti du protocole à suivre dans une telle situation, et Edward était très irrité par la présence de l'homme dans l'édifice et fut le premier à le rencontrer. Le ton de voix du maître de division était calme et courtois certaines personnes auraient probablement qualifié ce comportement d'hypocrite vu ce qu'il allait arriver à l'homme.

-Bonjour je m'appelle Sylvain Lessard je suis celui en charge ici si vous voudriez, s'il vous plait, me suivre dans mon bureau non pourrions discuter plus amplement sur ce que vous savez exactement sur notre organisation.

Il avait menti sur son nom mais cela faisait aussi partie du protocole à suivre dans les cas comme celui-ci. Ed emmena l'inconnu dans un bureau, pas le sien évidemment, assez sobre avec des murs noirs et un plancher en marbre de la même couleur, en marbre car ce dernier matériaux se nettoie tellement plus facilement, et un bureau en chêne avec deux chaises positionner devant. L'homme devant Ross devait avoir environ quarante ans, avait les cheveux bruns avec quelques teintes de gris, il était bedonnant et il semblait dans l'état dans lequel quelqu'un se trouve quand il a oublié de prendre ses médicaments. Le maître de division de 37 ans lui adressa la parole sur le même ton courtois qu'auparavant.

-Bon pourrais-je maintenant savoir ce qui vous emmène ici monsieur...

-Stéphane je m'appelle Stéphane

-Stéphane, monsieur Stéphane j'aimerais bien savoir comment vous avez entendu parler de notre organisation?

-En fait je ne connais rien de votre organisation tout ce que je sais c'est que vous tué des vampires et je les ai vu.

-Les vampires?

-Oui! Les vampires! Tout le monde me croyait cinglé mais je savais que j'étais parfaitement normal...

-Mais comment avez vous su que nous nous trouvions ici?

-Un simple coup de chance, j'ai vu quelqu'un être attaque par une vampire et puis projeter par terre et étrangement cette personne vous ressemblait énormément.

-C'est effectivement possible, je vais faire des chasses assez régulièrement et je dois admettre que cette fois-ci j'ai été assez négligent et j'ai quelque peu baissé ma garde. Mais venez en au faits comment vous nous avez trouvé?

-Heu... C'est après la bataille et les coups de feu, j'ai vu la fourgonnette noire et je l'ai suivie mais je l'ai perdu de vue une seconde puis elle avait disparue alors j'ai regarder tous les immeubles proche et celui-ci figurait dans la liste.

-D'accord je vois...

On avait pas besoin de lui faire un dessin Ed savait pertinemment de quoi l'inconnu parlait et plus la semaine avançais plus il lui semblait que tout ce qui arrivait était de la faute a cette satanée vampire. Il se leva et alla derrière l'homme prénommé Stéphane. Avec un ton qui ressemblait au ton que prenait quelqu'un désolé de donner une mauvaise nouvelle il s'adressa à l'homme bedonnant.

-Vous savez notre ordre agit sous le couvert de l'anonymat et quelqu'un en dehors de l'ordre qui apprenait l'existence de ce dernier mettrait toute l'organisation en danger

-Je ne dirai rien a personne j'le jure! L'inconnu semblait agité et craindre qu'il lui arrive malheur.

-J'en suis certain que vous ne direz rien à personne mais vous comprendrez que nous préférons ne rien laisser au hasard...

Et puis avec un rapidité et un précision incroyable Ed tira un balle en pleine tête de la personne qui était assise derrière lui laissant un trou écarlate en plein milieu de son crâne. Il avait troqué ses "Sunshines" pour des balles normales, beaucoup plus efficaces sur un humain. Mais au moins le reste de la journée ce déroula normalement si l'on peut considérer la vie d'un chasseur de vampire normale.
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MessageSujet: Re: La rat de laboratoire   La rat de laboratoire Icon_minitimeLun 2 Mar - 21:54

La troisième journée fut plus calme. Il se passa quelques petits événements mais rien de majeur

Ross faisait son entraînement habituel dans le champ de tir, ce qui se constituait habituellement de lui en plein milieu du champs en train de tirer sur de cible mobiles et immobile ainsi que de les trancher avec sa "Grim Saw" mais il ne pouvait plus en porter tant que la blessure que cette maudite vampire lui avait fait et cela l'agaçait au plus haut point. Alors il laissa tomber son entraînement à contre cœur pour se diriger vers l'infirmerie.

L'infirmière échappa presque le cabaret plein de médicaments de toutes sortes qu'elle avait entre les mains lorsque Edward la salua.


-Désolé je ne voulais point vous faire peur mais vous voyez cette blessure à mon bras gauche est vraiment encombrante car elle empiète sur mon entraînement normal, alors je suis venu ici pour m'informer sur la guérison des plaies.

-Ah! Bien sur, je vais ranger ce que j'ai dans les mains et ensuite je vais regarder cette plaie.

Elle avait dit mots sur un ton professionnel et calme mais une teinte de soucis pour le maître de division était toujours présente. L'homme de 37 ans attendit quelques minutes avant de voir l'infirmière ressortir de la pièce où tous les médicaments étaient gardés sous clef. Cette dernière pris alors de ciseaux chirurgicaux et se mis à la tâche d'enlever l'épais bandage de tissu qui recouvrait le bras de Ed. Pendant qu'elle s'affairait à la tâche l'infirmière de la maison-capitale prit la parole pour briser un peu le silence oppressant qui s'était installé dans l'infirmerie.

-Et qu'est-ce qui va lui arriver... à elle?

Ses paroles étaient gênées et incertaine, comme tout le monde qui entrait dans le domaine du futur d'un vampire avec M. Ross.

-Probablement ce qu'elle a été capturée pour,a lab rat... rien de plus, et probablement mourir un jours quand elle ne sera plus d'aucune utilité ou met que l'on ai enfin trouver la toxine qui nous faut.

-Vous ne trouver pas cela un peu cru...

Elle se tut lorsqu'elle vu le regard que Edward faisait, c'était le même qu'il faisait a l'enterrement de ses parents, à l'époque la future infirmière n'était qu'une gamine de 6 ans environ et Ed un enfant briser, orphelin et avec une haine quasi surnaturelle envers les vampires, le regard qu'il avait en cette journée bien triste pour plusieurs membre de l'Ordo Annullo et aujourd'hui était un regard plein de haine et de colère, non envers l'infirmière mais envers tout les vampires et Mlle. Larose en faisait partie. Le maître de l'ordre des chasseurs de vampires finit la phrase de l'infirmière et répondit à sa question sur un ton calme et posé mais avec un fond indubitable de haine.

-Cruel? Non... il faut comprendre que nous faisons cela pour le bien de la population et que notre but premier est d'éviter que d'autres personnes se fassent tuer par des vampires.

-Vous semblez très impartial quand vous parler à un autre membre de l'ordre mais peu de gens ici doutent du fait que vous détestez les vampires et que les voir souffrir vous apporte un certaine satisfaction...

L'infirmière mit sa main libre sur sa bouche. Il ne faisait aucun doute que ses paroles avaient dépasser ce qu'elle voulait vraiment dire. L'homme de 37 ans n'y prêta pas attention, un chasseur ordinaire qui se serait adresser à son maître de division de la sorte aurait reçu un punition très sévère mais voilà ce n'était pas un chasseur ordinaire, il s'agissait de la meilleure infirmière disponible dans la maison-capitale alors le chasseur plusieurs fois vétéran laissa passer cette remarque mais le reste du temps passé dans l'infirmerie se fit dans un silence de mort.

Ses plaies avaient guéries assez rapidement certaines étaient déjà complètement cicatrisées. Et ce qui restait était plutôt superficiel. L'infirmière avait donc signé un papier comme quoi il était apte à utiliser une "Grim Saw" et Ed passa le reste de la journée à tester et à régler sa nouvelle "Grim Saw". Il ressemblait, en quelque sorte, à un enfant avec un nouveau jouet.

Le quatrième jour fut moins mouvementé que les autres au grand soulagement du maitre de la division canadienne. Il fit pour la majeure partie de la journée des expériences à l'aide de quelques cheveux de Daphné trouver sur l'uniforme qu'il portait le soir de la capture de la vampire.

Edward Ross était en train de regarder un des cheveux de Mlle. Larose et un des sien avec un microscope de comparaison lorsqu'un chercheur passa derrière lui. Ce dernier aussi recherchait sur le développement d'une toxine mortelle au vampire mais malheureusement malgré leurs efforts ils en étaient à analyser qu'elle était la différence de composition d'un humain et d'un vampire pour améliorer les toxines. Le chercheur lui posa donc une question bien banale par simple intérêt scientifique.


-Alors des résultats prometteurs?

-No! Dammit! C'est tout simplement impossible d'avoir un résultat concluant à cause que chaque personne a une constitution différente alors aucun résultat ne peut être affirmé sans aucun doutes...

-Alors il faudrait éliminer les variables

À cet instant Ross eut un éclair de génie ou de folie tout dépendait du point de vue. Il y songea un instant ne se croyant pas lui même de penser à une telle idiotie mais c'était le seul moyen possible.

-Ouais enlever les variables... Et il n'y a qu'un seul moyen possible de faire cela...

-M. vous ne pensez pas vraiment a ce que je crois que vois pensez?

-Oui je sais c'est insensé mais c'est le seul moyen... Prendre des échantillons avant et après la vampirisation de quelqu'un donc tout changement serait directement lié a la transformation.

Le maître de chapitre était coincé dans un paradoxe qui comprenait son bon sens en tant que chasseur de vampire et l'attrait d'un poison mortel pour les vampires. L'avancement dans les poisons était quand même considérable, les "Brain Dead" étaient un excellent exemple, mais un poison mortel restait encore et toujours hors de portée comme s'il narguait les membres de l'Ordo Annullo. Ed posa son coude droit sur la table et enfouit son visage dans sa main.

So I'm there huh? Je ne peux pas possiblement trouver quelqu'un dans l'ordre qui veuille se faire envoyer à l'abattoir, et moi? Je ne peux pas me résoudre à devenir un de ces monstres même si cela veut dire faire une croix sur mes espoirs, pour le moment, de trouver une toxine létale pour les vampires. Mais je serais quand même le meilleur candidat... Non! Je ne peux pas me remettre a ça c'est tout simplement impossible.

Le reste de la journée se passa dans un calme relatif mais au grand dam du maître de division et de tous les chercheurs aucun progrès ne fut fait.

La journée qui suivit fut d'un calme qui sembla impossible mais malgré les apparences rien ne se passa pendant cette journée mais Edward fut quand même débordé avec ses tâches en tant que maître de division.

Et maintenant il regardait son reflet dans le miroir de sa salle de bain, il avait l'air en piteux état.

-Shit... I need a vacation

Après une bonne douche et un rasage Ross avait l'air présentable. Pas que cela lui importait car c'était la journée qu'il attendait avec une impatience innommable, il allait enfin voir son nouveau rat de laboratoire.

Après être sorti des ses quartiers privés il alla chercher une fléchette remplie de la toxine "Brain Dead", et une sarbacane ceci était un test de contrôle pour savoir si elle était bel et bien affecter par cette toxine, sinon tout les tests faits sur elle serait nul et sans résultat concluant.

En entrant dans la chambre de détention l'homme de 37 ans su quelque chose avait été déplacé, il n'y avait pas trente-six mille solutions c'est la boite avec la souris, mais cela lui importait peu, il avait quelque chose qui le chicotait depuis l'autre jour, celui ou il avait parlé avec le scientifique. Il savait très bien que c'était stupide comme idée mais elle était devenue comme une sorte d'obsession, il était tout simplement incapable d'ignorer. Il ne pris même pas la peine de tester la "Brain Dead", il s'assit sur la chaise et entama la conversation immédiatement.

-J'ai un proposition a vous faire et je suis sur que vous ne voudrez pas la refuser. Premièrement, votre ration de nourriture actuelle est d'un maigre rat par jours ce que je voudrait faire c'est augmenter cette ration a trois par jour mais en échange j'aurai besoin d'un peu de collaboration de votre part. Nous faisons des... recherches sur les vampires et nous aurions besoin d'un test concluant, ne vous inquiétez pas ce ne sera pas vous, donc pour avoir cela il faut une base stable dénudé de toute variable possible alors il faudrait un genre de test "avant/après" si vous voulez donc pour ce faire il faudrait prendre des divers échantillonnions de quelqu'un avant qu'il ne devienne un vampire et après pour pouvoir les comparer alors ce que je vous propose c'est de vampiriser, pas n'importe quel inconnu mais plutôt moi, car je suis pas mal le seul qui soit un candidat respectable pour cette expérience.

Il l'avait fait, Edward croyait qu'il devenait fou en ce moment mais cela importait peu... Les découvertes possibles étaient trop nombreuses pour ignorer ce test.

Il avait fini par succomber à ses cauchemars...


(il ne rentrait au complet dans un post... ^^'
Ps de Daphné: Mort à Ed...)
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MessageSujet: Re: La rat de laboratoire   La rat de laboratoire Icon_minitimeLun 2 Mar - 21:57

Distraitement, elle passa le revers de sa main contre ses joues, faisant disparaître les derniers sillons vermeils de sur son visage. Alors que l’inconnu prenait un siège, s’adressant à elle d’une manière des plus pacifiques, un grand poids quitta ses épaules. Toutes ses craintes qu’elle n’avait osé s’avouer durant la semaine s’avérèrent en un instant fausses. On ne l’avait pas complètement abandonné. Elle n’allait pas mourir de faim dans l’indifférence générale. On n’allait visiblement pas non plus l’exécuter. L’odeur du sang humain se répandait doucement dans la pièce. La faim était presque insoutenable, mais les nuits entières passées devant la boîte du rat lui avait donné une certaine métrise de soi.

Pourtant, pour se retenir de bondir vers l’homme et de se heurter vainement aux barreaux, risquant ainsi soit d’être de nouveaux isolée, soit d’être corrigée d’une manière ou d’une autre, Daphné se mordit la langue. Rapidement, le liquide infect se répandit dans sa bouche. Sans qu’elle ne s’en rende compte, ses crocs avaient percé sa peau. Comme la dernière fois, elle se mit à tousser et cracher d’une façon pitoyable jusqu’à ce que la blessure se referme.


Lorsqu'il eut finit de parler, la jeune vampiresse observa stupéfaite l’homme assis devant elle, tentant de mettre de l’ordre dans ce qu’il venait de lui exposer. Après un long moment de réflexion, une seule chose lui vient à l’esprit. D’une voix hésitante, elle prononça le seul mot qui lui venait en tête, sa question laissée sans réponse.

- P…pourquoi ?

Puis, lentement, elle comprit où il voulait en venir. Dès lors une foule d’objection se formulèrent dans son esprit, franchissant ses lèvres avant même qu’elle puisse penser à les retenir.

- Je ne sais même pas comment j’ai été transformée…et puis je ne sais rien non plus sur votre organisation… et oui vous êtes pour moi un inconnu… vous ne m’avez même pas dit votre prénom…

Puis, prenant conscience du fait qu’elle venait de s’opposer à quelqu’un qui détenait probablement tous les droits sur son existence, elle se tue, consternée. La jeune fille porta inconsciemment sa main devant sa bouche, guettant la réaction de l’homme. Pourtant, il lui sembla calme, quoi que ses pensées lui restaient comme toujours impénétrables. De plus, il ne semblait même pas s’être aperçu qu’elle avait réussi à mettre la main sur le rat… Sa réflexion s’arrêta là. Si ses pouvoirs n’avaient aucune emprise sur son geôlier, elle avait aussi vite compris que lui pouvait fouiller son esprit à sa guise. Elle doutait beaucoup que cette nouvelle l’enchante. D’ailleurs, un changement se fit dans l’attitude de l’inconnu. Visiblement, son humeur se dégradait.

Daphné commença nerveusement à mordiller le bout d’un de ses doigts affreusement maigre. Un regard rapide lui apprit qu’elle se trouvait déjà le plus loin possible de l’étranger. Plutôt que de continuer à dégrader la situation, elle décida de se taire, laissant à son interlocuteur le soin de répondre à ses questions. Si cela lui plaisait bien sûr, car elle se doutait bien qu’elle ne pourrais en aucun cas le faire parler contre sa volonté. Au mieux, il lui dirait ce qu’elle voulait savoir, au pire il lui taperait dessus. Par contre, elle doutait beaucoup qu’il ne la tue. Si ça l’aurait été son but, il l’aurait fait depuis longtemps… mais quel était réellement son but?


Respire…il ne va rien arriver de si terrible… un cauchemar…ce n’est un horrible et long cauchemar…
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MessageSujet: Re: La rat de laboratoire   La rat de laboratoire Icon_minitimeMar 3 Mar - 0:01

Edward assis sur sa chaise était en train de fouiller les pensées de Mlle Larose pour une parcelle d'information qui aurait pu l'aider, mais voilà le problème avec la lecture de pensée, si la personne en question a oublié l'info que vous cherchez... c'est foutu, quand il entendit la question qu'avait poser Daphné quand il était sortit de chambre de détention une semaine auparavant. Cette question pourtant fort simple laissait l'homme de 37 ans perplexe tant qu'à sa réponse.

-P... Pourquoi?

Puis venait la foule de questions que Daphné lui envoya une après l'autre sans attendre aucune réponse. Les questions étaient peu espacées et avec un flot assez rapide pour quelqu'un dans sa position.

-Je ne sais même pas comment j’ai été transformer…et puis je ne sais rien non plus sur votre organisation… et oui vous êtes pour moi un inconnu… vous ne m’avez même pas dit votre prénom…

Normalement Ed aurait été furieux mais il avait juste trop à perdre pour laisser ses émotions prendre le contrôle, de plus s'il voulait gagner la confiance de la jeune femme il devait faire de son mieux pour rester courtois, malgré le fait que la première impression était déjà assez mauvaise. Ross se leva, il avait besoin de bouger principalement pour se calmer un peu, et commença à faire les cents pas dans la pièce. Il prit le ton le plus posé et courtois qu'il put trouver et, du moins tenta, de répondre aux questions de la jeune femme.

-Unfortunately il m'est impossible de répondre à certaines de vos questions. Je peux vous dire mon prénom, comment vous avez été transformée, ce qui sera de tout façon vital pour notre accord non? Si vous décidez bien sûr de l'accepter et possiblement pourquoi.

Le maître de la division canadienne s'était à présent tourné pour faire face à la jeune vampire. L'expression de l'homme était sévère, froide et en gros pas l'expression faciale qui met une atmosphère confortable. Il continua néanmoins sachant que l'adolescente devant lui ne pouvait possiblement répondre a ce qu'il avait dit, principalement en raison de la position dans laquelle cette dernière ce trouvait, il avait gardé le même ton qu'auparavant.

-Mon prénom, personnellement je trouve que cette information est assez futile si ce n'est que pour m'adresser la parole mais je dois admettre que cela peut être utile dans certaines situations. Mais bon je vais en venir au point. Mon nom est Sylvain... C'est tout ce que vous devez savoir par rapport à mon identité.

Il avait encore mentit sur son nom, avec le même prénom qu'il avait prit quand l'homme nomme Stéphane avait découvert l'ordre. Ross utilisait cette fausse identité depuis qu'il était devenu le maître de division de l'ordre, division Canada, soit environ 10 ans. Mentir à un vampire ne troublerait point Edward selon lui, il était capable d'en tuer donc logiquement mentir à un vampire ne devrait pas être si pire non? Il avait parfaitement raison, il sentit presque une sorte de soulagement de ne pas être obligé de lui donner son vrai nom. Il continua, toujours de son ton posé.

-Je ne peux pas vous dire le nom de notre organisation ni ce que nous faisons tout ce que vous devez savoir c'est que nous faisons des expériences sur les vampires. Et le pourquoi... Plusieurs grands philosophes ont essayé de découvrir la réponse à cette questions... et aucuns ne l'a trouver alors je doute sincèrement que je vais la trouver.

Ed se remit à scruter les pensées de Mlle Larose. Et il fini par tomber sur une information qui ne l'enchantait point. Elle avait réussi à bouffer le rat. Edward n'était point frustré contre sa prisonnière mais bien contre lui même car il avait sous-estimé la capacité de télékinésie de la jeune vampire, deux fois cela lui était arrivé et il voulait s'assurer que cela ne se reproduise plus jamais. M. Ross essaya d'oublier ce qu'il avait vu et de s'occuper à d'autre chose, comme expliquer à la jeune Daphné comment se déroule le processus de transformation.

-Vous avez dit que vous ne saviez pas comment vous avez été transformée en vampire alors je crois que je devrais vous expliquer comment non? That is if you really want to make the deal. Alors commençons par le commencement vous voulez bien? Premièrement vous devez boire le sang de la personne que vous désirez transformer jusqu'au point où le volume de sang contenu dans le corps de la personne soit extrêmement bas, au point où la sang qu'il lui reste lui permet de survivre à peine. Puis la prochaine étape est fort simple... Vous devez faire boire à votre "victime" votre propre sang et puis, c'est fait il ne vous reste plus qu'à attendre que la transformation se termine... C'est très simple en fait.

Ross resta la, debout regardant la jeune fille enfermée dans cette cage d'acier remplie d'huile et il se demanda, seulement pour une seconde, si devenir un vampire était un bon choix ou si c'était de la pure folie. Mais il le savait, c'était nécessaire pour avancer dans la science, sans cette expérience aucun progrès ne pourrait être fait.

-Oh et mon but est simple... Avancer dans la science
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MessageSujet: Re: La rat de laboratoire   La rat de laboratoire Icon_minitimeMar 3 Mar - 0:05

À sa grande surprise, le dénommé Sylvain répondit relativement calmement à ses questions. Il sembla s’encolérer lorsqu’il découvrit qu’elle avait réussi à ouvrir la boîte, mais cela parti rapidement. Mentalement, elle fit l’inventaire de ses nouvelles connaissances. L’étranger se prénommait Sylvain. Elle était prisonnière d’une organisation procédant à des expériences sur les vampires pour une raison apparemment inconnue et savais maintenant approximativement comment on transformait quelqu’un en vampire. Mais bon… à quoi cela lui servirait concrètement? Elle allait bien finir par se réveiller… non? Au fur et à mesure que tout prenait place dans son cerveau, une autre série de question se formula, tout aussi rapide que la précédente. Elle avait une chance de comprendre, elle ne voulait pas la perdre.

- Vous allez me garder prisonnière longtemps? Des vampires, il y en a beaucoup? Est-ce que je vais pouvoir redevenir humaine ou je vais devoir vivre cacher? Il est possible de se nourrir seulement d’animaux? Donc je vais pouvoir revoir ma famille…?

Un instant, elle eut l’espoir que tout allait s’arranger. L’avenir ne pouvait pas toujours être si sombre… tout irait mieux bientôt…

Puis elle repensa à l’offre, le transformer en vampire contre une augmentation de sa ration quotidienne, qui triplerait si elle avait bien compris. A priori l’offre semblait bonne, mais elle savait une chose. Elle continuerait à avoir faim quand même, et elle refusait de devenir un monstre… Non, si elle voulait avoir une chance de s’en sortir, elle devait apprendre à exercer un certain contrôle sur cette partie d’elle-même. Saisissant d’un même vol sa chance de comprendre et sa chance de négocier, elle commença d’une toute petite voie, tortillant nerveusement ses mains;


- L’augmentation de nourriture c’est bien… mais si en plus il pouvait y avoir quelque chose pour passer le temps… du genre… des livres ?

Et puis une table ce serait bien, nop? Pour mettre les livres mentionnés ci haut, cela va de soi, on ne laisse pas un livre traîner dans l’huile. Des vêtements en état, une brosse à cheveux, de la musique, un casse-tête pourquoi pas… elle n’avait jamais été très friande de ce genre de truc mais bon… La liste des choses dont elle aurait souhaité disposer dans cet enfer était assez longue. Elle commençait par une seule chose pour tâter le terrain, mais s’il était si brillant que ça, il devait déjà savoir tout cela. Dans ce genre de situation, parler à voix haute n’était qu’une procédure d’usage, une supplique en bonne et due forme pour être sûre de se faire entendre et être fixé sur son sort. Elle espérais tout de même qu’il accepterait ses demandes, les formulées comme les discètements tues.

Alors qu’elle se disait qu’elle devrait sérieusement penser à ralentir le flot de ses questions pour lui laisser le temps de répondre, une dernière interrogation lui vient en tête, probablement la plus importante de toutes;

- Hey, Sylvain…

La jeune vampiresse se tue un moment. Sa demande lui semblait si ridicule, si insensée, si informulable. Mais bon, la situation frisait elle-même le ridicule et si elle ne se lançait pas, il irait certainement le chercher dans les profondeurs de son esprits…

- Est-ce que tout ce qui arrive est… réel ?

Allez, dis moi que je rêve, je t’en supplie… dis le moi… et là tu dois être en train de fouiner dans mon esprit et de te dire que je suis une pauvre folle… mais je veux juste la vérité… même si elle est plus horrifiante que n’importe quel mensonge, je veux la vérité… je t’en… supplie…?

Définitivement, elle était complètement virée sur le capot. Supplier quelqu’un en pensé et pouvoir être intensément convaincu qu’il l’avait entendu… Ça n’avait aucun sens… un cauchemar… qu’un cauchemar… Est-ce que les cauchemars savent mentir ?
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Edward Ross
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MessageSujet: Re: La rat de laboratoire   La rat de laboratoire Icon_minitimeJeu 5 Mar - 23:51

Edward écouta la salve de questions provenant de la jeune femme en avant de lui, il prit un minimum de politesse car il tenait vraiment à l'avancement scientifique qui était possible. Analysant chaque question individuellement il développa des réponses possibles, plusieurs pour chacune, mais il en choisit qu'une seule, celle la plus diplomatique. Ross se rassit sur la chaise, unique pièce d'ameublement dans la chambre de détention, et il prit la parole sur un ton qui était très rare de l'entendre parler. Ceci était un ton remplit de sympathie et de désolation, il faisait a semblant bien évidement mais il le faisait avec un réalisme incroyable.

-Unfortunately nous allons vous garder tant et aussi longtemps que vous serez utile pour nous

Il pris une courte pause le temps de mettre de l'ordre dans ce qu'il allait dire, il prit soin d'éviter de répondre a la deuxième question de Mlle Larose.

-Désoler mais le processus de "vampirisation" est permanent et irréversible, toutes tentatives a cette fin ont échouées... misérablement. Mais sur une note plus positive vous pouvez, en théorie, vous nourrir exclusivement d'animaux mais malheureusement du a l'instinct des vampires vous allez toujours essayer de vous nourrir de sang humain alors vous relâchez dans votre famille reviendrait à signer leur arrêt de mort, quite literally, avec leur sang.

Il laissa quelques secondes à Daphné pour qu'elle puisse saisir toute l'information que M. Ross, sous son pseudonyme de Sylvain, lui avait donnée. Ce dernier fouillait encore constamment les pensées et songes de la vampire, il ne trouvait rien d'intéressant mais il cherchait quand même au cas où il trouverait quelque chose qu'il pourrait utiliser quand la personne en avant de lui fit un requête non pas inattendue mais pour le moins inusité, un livre... Les romans étaient rares dans la maison-capitale et seulement les archives contenaient des livres, ils étaient tous plastifiés en raison de sécurité et pour les garder en meilleur état le plus longtemps possible. Le choix du maître de division était très minime, les livres sur l'histoire de l'Ordo Annullo était une impossibilité, les tactiques aussi, il restait donc qu'un choix qui lui venait en tête, les relevés nécrologiques qui incluait la date de décès de chaque membres de l'ordre depuis 1823 ainsi qu'un brève description de la mort supposée. Cela n'était probablement pas la lecture du siècle mais c'était mieux que rien. Puis elle voulait une table, un brosse et divers articles du genre mais Ed ne pouvait lui donner toutes ces choses, il prenait ses précautions depuis qu'il avait fait l'expérience de la ruse de cette vampire.

-Je peux aller vous chercher un livre, of course, cela ne sera pas un roman des plus palpitants car les romans ici sont plutôt rares et tout ce que nous avons ici c'est une archive alors je vais voir ce que je pourrais trouver. Malheureusement je ne peux acquiescer a votre demande pour une table par raison de sécurité, j'espère que vous comprendrez nos mesures pour garder tout le monde sain et sauf.

L'homme de 37 ans s'apprêtait à aller chercher un livre lorsqu'il entendit la question de la détenue.

-J'aimerais bien vous dire que vous rêvez Miss Larose mais tout ceci est bel et bien réel. La soif que vous ressentez, la douleur, la tristesse tout ceci fait partie de la réalité... Non ceci ne fait pas partie d'un horrible cauchemar, en fait cela est bien pire. It ain't a nightmare... Unfortunately

Et sur ce le maître de division parti dans les archives à la recherche d'un livre.
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MessageSujet: Re: La rat de laboratoire   La rat de laboratoire Icon_minitimeVen 6 Mar - 1:55

Le maître de division aurait pu la gifler, l’effet aurait été le même. Son souffle était court, ses lèvres entrouvertes dans l’expression de la plus totale stupéfaction.

Réel… Tout… est… réel…

On aurait dit qu’un gouffre venait de s’ouvrir sous ses pieds. Tous ses espoirs venaient de s’envoler. Elle pouvait maintenant voir à quel point ses théories boiteuses ne tenaient pas la route, à quel point elle s’entêtait dans ses illusions… Elle retomba lourdement contre les barreaux de sa cage alors que le bruit de la porte retentissait dans la pièce. La jeune vampiresse enfouit son visage aux creux de ses bras, tremblante.

Sylvain avait même eut l’air navré pour elle. Était-ce vraiment sa situation qui lui inspirait de la pitié ou bien sa naïveté et son ignorance?

Elle resterait dans ce trou jusqu’à sa mort… véritable danger pour l’humanité… monstre qu’elle était. Jamais elle ne pourrait revoir sa famille sans risquer de les tuer. Elle servirait de rat de laboratoire pour l’éternité, à moins qu’on ne la tue avant… Se tuer, voilà la solution! Quelle autre option y avait-il pour se sortir d’ici ? Et puis, elle n’avait rien à perdre. Si c’était un rêve, elle se réveillerait… Daphné secoua la tête, découragée. Une part d’elle ne pouvait toujours pas accepté que ce qui se passait était la réalité… Et si elle se trouvait effectivement dans la vraie vie, elle échapperait à un destin des plus atroces.

La question demeurait cependant comment. Elle avait bien vu qu’elle ne pouvait mourir d’une mort conventionnelle. Elle fit un inventaire mental de toutes ses connaissances sur le sujet. Elle ne pouvait résister aux rayons du soleil, mais jamais ils ne brilleraient jusque dans ça cellule. C’était calculé pour ça. L’inconnu, Sylvain, il avait le pouvoir de la tuer. Il le lui avait lui-même confirmé. Elle aurait pu le provoquer au point de le pousser à l’attaquer, mais il ne n’aurait jamais été jusque là. Il avait besoin d’elle pour ses recherches et il savait trop bien qu’elle était impuissante ainsi enfermée. Il restait une seule possibilité; le sang. Visiblement, elle en avait besoin pour survivre et même ce scientifique fou (car c’était bien l’impression qu’il lui faisait) ne l’en privait pas complètement alors qu’il la maintenait dans des conditions plus que minimales.

Elle envisagea un instant de faire une grève de la faim, mais ce n’était pas ce qu’elle recherchait. C’était trop long. Elle aurait en masse le temps de douter de sa décision et Sylvain pourrait à sa guise essayer tous les moyens de la faire flancher. Il devait y avoir autre chose… S’ouvrir les veines, voilà! Un objet coupant… il lui fallait un objet coupant. Ses gestes se faisaient nerveux alors qu’elle cherchait sur elle quelque chose qui aurait pu faire l’affaire. Le tremblement de ses mains s’était encore accru. Soudain, elle se figea. Mais quelle imbécile elle était… Elle était une vampire, donc amplement capable de taillader sa peau elle-même. D’ailleurs, elle l’avait déjà fait…

Elle amena son poignet à sa bouche. Ses crocs effleurèrent la peau, laissant une goutte de sang perler.

- Mon Dieu… Pardonnez-moi…

Pourquoi est-ce que ça ressortait maintenant? Après tout, elle ne s’était jamais vraiment jugée comme une croyante avant maintenant. Mais bon, après tout elle ne croyait pas aux vampires il y a deux semaines non plus. Si Dieu existait, comment avait-il pu permettre à une telle horreur d’arriver, à une telle aberration d’exister? Et il faudrait qu’il soit beaucoup plus miséricordieux que l’église catholique le décrivait pour pouvoir lui pardonner à la fois autant de meurtres et un suicide…

Avec un rictus amer, elle se rappela tous ces intervenants à l’école qui ne cessaient de répéter que le suicide n’était jamais la solution. Ils ne connaissaient rien à la vie, non vraiment rien…

Puis le sang commença à couler. Cette fois elle prit soin de le recracher sans rien avaler. L’huile autour d’elle prit lentement une teinte rosâtre. Avec satisfaction, Daphné sentit sa tête tournée. Elle continuait néanmoins de s’ouvrir des plaies béantes sur les avant-bras pour être sûre que son corps n’aurait jamais le temps de se régénérer.

Vint alors le moment fatal où elle n’eut même plus la force de planter ses crocs une fois de plus. La jeune vampiresse s’effondra, inconsciente.

Elle allait mourir… enfin…
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MessageSujet: Re: La rat de laboratoire   La rat de laboratoire Icon_minitimeVen 6 Mar - 22:30

Ross venait tout juste de sortir de la chambre de détention qu'il se dit a lui même.

'Yeah', elle est folle, mais elle est la seule option de j'ai.

Et sur ce il se dirigea directement vers les archives, il croisa quelques personnes avec qui il échangea quelques mots mais rien de vraiment important. Il voulait avoir le plus de temps possible pour chercher un livre convenable pour la jeune femme prénommé Daphné. Il se mit a la tâche aussitôt arriver dans les archives mais malgré l'impressionnante collection de livre, aucun ne semblait digne d'être lu par des yeux autre que ceux d'un membre de l'ordre et même certains avait une restriction sur quel rang pouvait y avoir accès, mais un fini par faire augmenter les espoirs du maitre de division. Celui-ci était un livre qui portait sur les vampires mais ce dernier ne traitait seulement des caractéristiques des vampire, un genre d'encyclopédie sur les vampires, et en plus par un miracle quelconque l'ordre l'avait en deux exemplaire alors si celui -ci venait a se faire détruire ils auraient toujours l'autre. Edward était sur le point de prendre le livre en question et sortir des archives lorsqu'un alarme bruyante retenti, la voix d'un chasseur se fit entendre par un haut parleur placé sur le mur.

-Urgence dans la salle de détention, M. Ross je crois que vous feriez mieux de venir ici tout de suite!

Le ton de la voix du chasseur était sans équivoque, il avait quelque chose de très grave et Ross, pour une fois, allait obéir au conseil d'un chasseur. Il laissa tomber le livre qu'il tenait entre les mains et couru le plus vite qu'il pouvait en direction de la chambre de détention.

-'Shit'! Je ne peux pas la laissée seule 5 petites minutes sans qu'elle fasse une idiotie! 'Damnit'!

Ross arriva a une scène qui lui glaça le sang ce qui n'est pas peu dire. La jeune vampiresse était sur le sol de la salle blanche en pleine crise de convulsions, une équipe médicale essayait de la retenir pour bander les entailles béante qu'elle avait sur les bras. Il ne fallait pas être un génie pour se douter de ce qu'il s'était passé, Mlle. Larose avait essayer de se suicider et M. Ross n'allait pas la laissée faire

-'Idiots'! Elle n'a pas besoin de bandages! 'You'! Va me chercher trois pintes de sang et plus vite que ça! Avait rugi le maitre de division en pointant un des médecins.

-Mais... Nous n'avons pas... Commença a balbutier le médecin en charge de l'équipe.

-'I don't care'! Fut la réponse sèche et sonore d'Edward.

Et comme demandé un médecin revint quelques minutes plus tard avec trois poches de sang dans les mains. Aussitôt le maitre de division se mit a la tâche, il vida une a une les trois poches de sang dans la bouche de Daphné ce qui eut pour effet de refermer les plaies et de donner a Mlle. Larose une apparence un peu moins squelettique. Ensuite, il remit la vampiresse dans sa "cage" et ordonna a l'opérateur de la refermer. Tout le monde poussa un énorme soupire de soulagement lorsque la cellule toucha enfin le sol.

'What I need' c'est une façon de faire coopérer ce paquet de problèmes prénommé Daphné. Songea Ross a lui même.

Et il avait déjà une excellente idée de ce qu'il allait faire, mais il voulait attendre qu'elle soit réveillée.
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MessageSujet: Re: La rat de laboratoire   La rat de laboratoire Icon_minitimeSam 7 Mar - 2:12

C’était drôle… Ils lui parlaient, mais rien ne lui parvenait… comme s’ils étaient loin, très loin, si loin… Ces hommes en sarreau blanc… Pourquoi ils essayaient de la sauver? Ils voyaient bien qu’elle voulait mourir…

Une infirmière passa sa main sur son visage, tentant de la ramener avec des compresses d’eau froide. Malheureusement pour celle-ci, son odeur flottait aux narines d’une vampire plus qu’affamé. Aussitôt, Daphné se mit à s’agiter, tentant de saisir la main de la jeune femme, mais au moment où ses doigts allaient se refermer sur sa proie, celle-ci se recula effrayée.

Désormais, un chaos total régnait sur la pièce. Certains membres de l’équipe médicale, peu habitués de travailler en contact avec des vampires, avaient reculés contre le mur dès que la blessée s’était mise à remuer. Les autres tentaient tant bien que mal de la maîtriser et se soigner les impressionnantes blessures qu’elle s’était infligée.

La jeune vampiresse se débattait du mieux qu’elle pouvait au milieu de tout ça pour qu’on la laisse mourir en paix. Se débattre était en fait un grand mot. La perte de sang l’avait grandement affaibli et plus elle s’agitait plus ses forces l’abandonnaient. Il en résultait une série de mouvement désordonné et sans vigueur.

Ces mains sur son corps… qu’ils la laissent tranquille… On lui passait quelque chose autour du poignet… NON! Pas son poignet. Elle recommencerait autant de fois qu’il le faudrait, mais elle allait y arriver. Ils ne pourraient pas toujours être là pour la sauver…

L’état de la vampiresse se détériorait à une vitesse alarmante. Elle était fiévreuse et en sueur, menaçant à tout moment de retomber dans une inconscience comateuse. Elle secouait vainement la tête dans un non désespéré alors qu’on continuait de s’agiter autour d’elle. Puis, sans qu’elle sache pourquoi, le sang commença à couler dans sa bouche. Un instant, elle tenta de se désister ou de le recracher, mais on l’avait agrippé par les épaules et on la maintenait bien en place. Ce court moment suffit à avoir raison de sa détermination. Elle était affamée et pour la première fois depuis une semaine, on la nourrissait. De plus, c’était du sang humain, absolument délicieux. Elle n’aurait pu dire exactement quelle quantité on lui avait fait ingurgité avant qu’elle ne se retrouve à nouveau seule dans sa cellule fermée comme il se devait.

Elle se tortilla encore un moment faiblement sur le sol avant de succomber à l’épuisement. Elle ne se réveilla que le lendemain.

La tête lui tournait atrocement et lorsqu’elle se releva sur ses avant-bras pour regarder autour d’elle, ceux-ci tremblaient sous son poids. Les événements de la veille étaient quant à eux confus et chaotiques dans sa mémoire. Elle repéra rapidement Sylvain assis sur l’unique chaise de la cellule. Cette fois pourtant elle n’eut aucune réaction. Elle n’avait aucunement faim et elle était trop épuisée mentalement pour ne serait-ce qu’envisager avoir peur. Elle se contenta donc de murmurer
« Bon matin » avant de se laisser retomber contre le plancher de sa cage, nauséeuse.

Elle se foutait bien de ce qu’il avait à dire sur sa tentative de suicide, sur ses plans futurs, de ce qu’il allait lui faire pour la punir ou au contraire l’aider. Elle se foutait de tout. Elle aurait juste voulu reposer comme ça jusqu’à la fin des temps, en sécurité. À défaut de la laisser crever, qu’il la laisse au moins moisir en paix au fond de son trou.
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MessageSujet: Re: La rat de laboratoire   La rat de laboratoire Icon_minitimeSam 7 Mar - 19:01

Qu'est-ce que la douleur? Comment pourrait-on vraiment définir quelque chose d'aussi abstrait que la douleur? Ceci était ce que le maitre de division se demandait, bien sur il y avait la douleur physique que tout le monde connait mais Edward Ross lui était le maitre d'un autre type de douleur, beaucoup plus sombre, plus machiavélique, ceci était la douleur psychologique car pour vraiment détruire une personne, il ne s'agissait pas de lui briser les os, de la découper, de la cribler de balles, non, il s'agissait de détruire son humanité, briser son âme et M. Ross était un as dans ce domaine.

-'You are tiring my patience' Mlle. Larose. J'ai essayer de mon mieux d'être courtois envers vous mais ceci ne semble pas donner de résultats alors je crois que, malheureusement, je vais être obligé d'utiliser d'autre méthodes pour arriver a mes fins.

Il avait sortit une petite enregistreuse, enregistrer sur cette dernière était les derniers mots d'une personne, celle-ci était l'ex fiancé de l'ancien rat de laboratoire prénommé Michael. Ross se remémorait cette journée comme si c'était hier.

Il avait commencer par inviter la femme en question dans les halls de l'ordre avec comme prétexte des informations sur Michael et ou il se trouvait mais tout cela était un appât. Lorsqu'elle fut arriver Edward l'avait confortablement installer dans le faux bureau.

-Vous désirez quelque chose a boire? Café, thé? Avait-il dit avec son accent anglophone.

-Non merci, j'ai recru une lettre me disant de venir ici, vous avez des informations concernant Michael? La jeune femme avait répondu d'un air fébrile, amalgame d'excitation et d'appréhension.

-Effectivement j'ai même l'endroit précis ou il se trouve.

-Ah oui?! La femme répondit.

-'Yes' si vous voudriez bien me suivre

Et ils se dirigèrent vers la chambre de détention ou Michael était, ils étaient dans la soirée donc Michael était éveillé et ce n'était pas trop louche comme heure de rencontre. Ils passèrent devant quelques membres de l'ordre et la femme suivant Edward avait l'air déconcerté mais elle s'abstint de tout commentaires pour ne pas jouer sur la bonne nature de l'homme qui détenait de l'information sur son fiancé. Arrivé devant la chambre de détention Edward fit signe a la femme qui le suivait d'entrer, il la suivit et pris soin de verrouiller la porte après l'avoir fermer.

-Non! Fait lui pas de mal, je t'en supplie, elle n'a rien a voir la dedans! S'était écrier Michael en voyant entre sa petite amie.

-'Too late Michael' vous auriez du m'écouter maintenant c'est elle qui va payer le prix. Fut la réponse de Ross

-Mais de quoi vous...

Elle n'eut pas le loisir de finir sa phrase car elle reçut une balle dans le mollet droit, suivi courtement après par un cri de douleur.

-'Do you smell that'? La douce odeur du sang.

Michael n'ayant pas été nourri depuis une semaine ne pus s'empêcher de saliver a l'idée du sang mais il arriva tant bien que mal a se reprendre

-Non! Pitié ne me faites pas ça! Avait dit Michael les yeux en larmes.

-Non je ne le ferai pas, vous allez le faire.

Il avait pris un disque pour sa "Grim Saw" et avait fait une petite entaille sur le cou de la fiancée a Michael et ce dernier commençait de plus en plus a avoir l'air prêt a fondre sur la personne qu'il aimait, comme un loup affamé sur un morceau de viande. Ed sortit de la chambre de détention et reverrouilla la porte blindée qui lui donnait accès. Il donna ensuite l'ordre d'ouvrir la cage a l'opérateur de la grue qui la retenait au sol. On pouvait très bien entendre le cris de la fiancée de Michael lorsque ce dernier fondit sur elle, sur la petite enregistreuse et puis, plus rien, l'enregistrement finissait, Ed se leva ensuite et pris la parole en regardant un petit calepin qu'il avait sortit de sa poche

-Brigitte Leclerc, née, 21 aout 1979, 'deceased', 25 septembre 2007 a 20h 31 minutes. Au mains de la personne qui l'aimait le plus.

Il regardait Daphné, a présent, droit dans les yeux et portait son sourire sadique.

-Comment va votre mère? Elle doit être morte d'inquiétude, je parie que votre petite sœur vous manque et votre frère? Alors croyez moi que je vous dis que vous allez coopérer sinon une de ces personnes vont en payer le prix de même si vous tentez une autre idiotie pareille est-ce que je me suis bien fais comprendre 'miss' Larose? Car la prochaine personne que vous verrez sera possiblement quelqu'un de très cher a vos yeux et ce sera probablement vous qui la tuerai

Et Ross retourna s'asseoir sur la seule et unique chaise, attendant la réponse de Daphné, bien qu'il savait ce qu'elle allait être.
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MessageSujet: Re: La rat de laboratoire   La rat de laboratoire Icon_minitimeVen 13 Mar - 23:56

Lorsque Sylvain se mit à parler, Daphné enfoui aussitôt sa tête sous ses avant-bras. Elle le haïssait de toutes ses forces. Elle ne pouvait supporter ça façon de lui parler comme s’il contrôlait tout, sa façon de bouger, sa façon de sourire, l’odeur qu’il dégageait…

La jeune vampiresse était bien déterminée à l’ignorer lorsqu’un bruit étrange vint interrompre son discours. Le bref claquement métallique fut aussitôt suivi par une conversation. Daphné n’avais pas besoin de lever la tête pour savoir que c’était un enregistrement. Ses sens surdéveloppés percevaient parfaitement les imperfections de la bande sonore.

Au début, l’opération lui sembla sans aucun sens. Elle reconnaissait parfaitement la voix du maître de division. L’autre semblait visiblement appartenir à une jeune femme, recherchant un dénommé Michael. Ils échangèrent des politesses un moment… Mais pourquoi il lui montrait ça ? Puis, elle comprit… Cette voix qui criaient pour qu’on épargne la fille, le clapotis caractéristique de l’huile sur l’enregistrement trahi l’endroit. Sylvain ne pouvait probablement même pas le percevoir, mais elle en était sûre. Le coup de feu… de nouveau les cris… Horrifiée, elle arrêta d’écouter, mais le bruit lui parvenait encore.

La captive leva la tête juste à temps pour voir son geôlier lui lire les informations relatives à la mort de cette prénommée Brigitte. Il souriait…

Elle pouvait enfin voir la vraie nature de cet homme. C’était un salaud de la pire espèce, un monstre… Avoir ce meurtre sur la conscience ne l’affectait nullement, bien au contraire. Elle pouvait lire la satisfaction sur ses traits. En ce moment, il n’y avait nul besoin d’avoir accès à son esprit pour comprendre l’ampleur de son inhumanité.

Un monstre, oui… Comment pouvait-il envisager un seul instant toucher à sa famille? Un instant, elle voulu se ruer sur lui, le frapper jusqu’à ce qu’il la supplie de l’achever puis boire son sang pour être bien sûre qu’il ne pollue plus jamais la surface de cette planète… Mais, tout cela était inutile. Elle savait parfaitement qu’elle ne pouvait rien contre lui. Juste sortir de cette cage était au-dessus de sa portée…

Elle se contenta donc de le dévisager avec un air de totale consternation, le temps d’éliminer un à un tous ses scénarios et de finalement s’apercevoir de tout le tragique de sa situation. Elle était à sa merci, complètement… Elle ne pouvait pas le combattre, elle ne pouvait pas s’enfuir, elle ne pouvait pas mettre fin à ses jours… Elle ne pouvait même plus envisager protester maintenant que la vie de sa famille était en jeu. Elle ne se le pardonnerait jamais s’il fallait que l’un deux tombe aux mains d’un être aussi ignoble par sa faute…

Daphné était toute à ses réflexions lorsqu’elle prit conscience que le regard du maître de division était encore fiché dans le sien. Gênée de savoir son âme à nu, elle baissa immédiatement les yeux. Son cerveau tournait à vide pour trouver une solution lorsqu’elle fini par laisser tomber d’une voix cassée;

- Laisse ma famille hors de ça… je t’en… vous en supplie… je ferai ce que vous voudrez, mais ne les toucher pas…

Ça y est. Elle avait abdiqué. C’était aussi simple que ça. Il n’y aurait aucun blessé, aucun mort. Ne subsisterait que sa mystérieuse disparition. Pourtant, elle avait l’impression qu’on venait de lui arracher une part de son âme. Elle était plus inhumaine que jamais, ce n’était plus une tueuse, non… Mais maintenant, elle se résumait un cobaye dépourvu de toute volonté et soumis à ce monstre.

Il ne l’avait pas tué, pourtant il lui avait fait bien pire… En proie au plus profond désespoir, elle se roula sur elle-même et dissimula de nouveau son visage. Elle ne voulait plus exister. Elle n’existait plus. Ce n’était qu’un corps qui gisait là. L’âme avait été brisée par la vie. Qu’il fasse ce qu’il voulait d’elle, mais qu’il laisse son esprit partir. Elle aurait temps voulu être de retour chez elle, à l’époque d’avant tout ça. Elle pouvait presque sentir la chaleur de son chat se frottant contre elle, entendre la voix de sa mère qui l’appelait. Éventuellement, elle y arriverait parfaitement. C’est comme ça qu’elle réussirait à garder son âme sous respirateur artificiel le temps que durerait son calvaire…
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MessageSujet: Re: La rat de laboratoire   La rat de laboratoire Icon_minitimeLun 16 Mar - 22:59

-'Wise choice Miss' Larose. J'aimerais que vous vous prépareriez pour demain. C'est la journée dont nous avons parler. Vous n'avez pas oublier j'espère? Nous viendrons vous chercher a 9h tapante et ne croyez pas que vous pourrez faire de moi ce que bon vous semble, nous serons entourer de gardes, un membre du conseil et ma garde personnelle, 'so believe me' vous ne pourrez jamais me tuer.

Edward avait prononcé chaque mots, chaque syllabes avec une fébrilité qu'il essayait de cacher du mieux qu'il en était capable. Il avait attendu trop longtemps pour que tout foire maintenant, il allait s'en assurer. Il se leva de sa chaise, il avait passer plus d'une heure sur cette chaise blanche inconfortable et désirait ardemment s'étirer les jambes. Ross regarda la jeune Daphné, bien roulée en petite boule dans le fond de sa cage tel un animal, non, un monstre et après tout c'était bien ce qu'elle était. Il se rappela alors qu'il avait omis de faire les préparations nécessaire pour demain et ces dernières étaient plus que primordiales s'il voulait être certain que tout se passe comme prévu. Le maitre de division se dirigea a quelques centimètres de la cage.

-'I'll be back at 9h tomorrow, please remember'

Fidèle a son habitude, il avait dit cette phrase en anglais, mais ce que peu de gens savaient c'est que lorsqu'il était nerveux Edward parlais beaucoup plus anglais que la moyenne dont tout le monde était habitué. Il se mit en route pour le centre de la recherche scientifique ou le laboratoire, comme tout le monde l'appelait. Plusieurs personnes en par-dessus blancs, typiques des scientifiques, y travaillaient, mais tous, ou presque, étaient dans le coup. Ross interpella le scientifique qui était le dirigeant du laboratoire et son ami.

-Est-ce que tous les gardes seront présent 'tommorow'?

-Demain!? Vous ne m'avez jamais dit que ce serait demain, je n'aurais jamais le temps de regrouper assez de gardes pour la contrôler, en plus que le processus de vampirisation est très dangereux et qu'elle est inexpérimenté, elle pourrait vous tuer!

Habituellement le maitre de la division canadienne aurait fais taire cet insolent plus vite qu'il aurait pus le dire mais ce dernier était son ami et les personnes proche d'Edward étaient exclues des rages de Ross.

-'Not so loud damnit'! Je vous rappelle docteur Marco que ce n'est pas toutes les personnes ici présentes qui savent ce que nous désirons faire.

-Je ne vous le fais pas dire Mister Ross, et franchement plus j'en entend plus j'ai le goût d'en entendre plus.

C'était un membre du conseil, il était tout sauf bilingue mais agacer Ed en ajoutant 'Mister' avec son accent anglais plus français qu'autre chose le divertissait au plus haut point. Heureusement c'était a lui que Ross planifiait aller parler de son plan donc qu'il l'ait entendu n'était pas si pire que ça. Le maitre de division lui expliqua donc son plan et l'homme a qui il parlait était plus que surpris.

-T'es cinglé Ross, tu m'entend? T'es complètement cinglé, mais je doit admettre que ton idée tien la route, alors je suis prêt a t'aider mais je doit t'avertir sauf, la seconde ou tu devient un vampire tu ne fera plus parti de l'ordre, je vais faire de mon mieux pour de sortir de cette merde mais tu pourrait y laisser ta peau.

-'I'm' totalement conscient de ce que ma décision implique et je suis aussi conscient qu'en devenant un 'vampire' je serai chasser comme n'importe quel autre, mais si cela permet de développer un poison contre les vampires, si cela donne une lueur d'espoir aux scientifiques j'aurai accompli ma tâche et je pourrai reposer en paix dans ma place toute désignée en enfer.

Les deux amis se mirent a rire de bon cœur, pour seulement être interrompu par l'ancien maitre de division qui mit sa main sur l'épaule d'Edward.

-Comment sais-tu ce qu'il va se passer? Comment va-tu ne pas succomber a tes instincts? Comment va-tu survivre?

-'I don't know', tout ce que je peux faire a présent c'est spéculer et espérer que tout aille pour le mieux.

Ross se tourna vers la porte, il devait aller dormir un peu sinon demain il n'aurait jamais les forces. Il salua courtoisement ses deux amis et alla a ses quartiers. Une fois rendu il se mit au lit mais juste avant de se coucher il prit une photo dans un cadre de son père et de sa mère sur sa table de chevet.

-'Mom, dad, I'm... I'm sorry...'

Et sur ce il se coucha, il avait une grosse journée en avant de lui demain.

Il se réveilla a la même heure que d'habitude le lendemain, environ 6h du soir, il se doucha, se rasa, s'habilla et il était prêt pour sa journée. Malgré qu'il ne pouvait se qualifier de prêt pour ce qu'il allait se passer aujourd'hui, il allait être transformer en vampire, devenir un ennemie de l'Ordo Annullo, il allait perdre son humanité. Rien n'aurait pu le préparer a ça mais il devait le faire. Il passa donc les trois heures qui lui restait en silence a méditer sur ce que ça pouvait bien faire, se faire transformer en vampire. Mais malgré tout le temps qu'il eu pour y réfléchir, 9h arriva sans crier gare et il du se résoudre a aller chercher Mlle. Larose et le découvrir par lui-même.

Il arriva dans la chambre de détention devant Daphné, avec au moins 5 gardes et sa garde personnelle avec lui, amplement assez pour la garder disciplinée.

-N'oubliez pas les conséquences, 'Miss' Larose, vous allez obéir.

Et ils l'emmenèrent dans un pièce nue de toute décoration, assez ressemblante a la chambre de détention sauf qu'au lieu d'avoir une chaise et une cage il y avait une civière. Ed avait répéter cette situation tellement de fois mais c'était maintenant que tout allait se dérouler. Il expliqua le processus de vampirisation a la jeune vampiresse et se coucha sur la civière, et espéra que tout aille pour le mieux.
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MessageSujet: Re: La rat de laboratoire   La rat de laboratoire Icon_minitimeSam 4 Avr - 1:05

Elle se foutait bien de ce qu’il pouvait raconter. De toutes façons, c’était un objet. Qu’est-ce que ça changeait qu’elle sache ou non ce qui allait se passer? Si quelque chose la concernait directement, il n’avait qu’à venir en temps et lieu et lui demander clairement…

Enfin, il sorti… Un instant, elle eu l’impression que ce changement la soulageait, mais c’était tout le contraire. Le silence était si oppressant qu’elle aurait tout donné pour entendre la voix arrogante de son geôlier. Elle se serait traînée à ses pieds simplement pour qu’il ne la laisse pas seule avec elle-même. Elle se dégoûtait tellement… Pourquoi ne l’avait-il pas laissé mourir?

Heureusement, le jour et sa douce inconscience vinrent rapidement mettre fin à son calvaire. Le lendemain, elle se senti un peu mieux. Toute seule dans sa cellule, la dure réalité extérieure était bien abstraite. Peu à peu, elle s’était habituée à ce lieu et en avait oublié l’inconfort. Ni les barreaux de fer, ni l’huile qui recouvrait le plancher, ni même l’absence de meubles ne la dérangeait à présent. De plus, avec le temps et les jeûnes forcés, la faim était plus supportable.

Daphné tressailli lorsque la porte s’ouvrit, venant brisé son tout relatif havre de sécurité. Contrairement à l’habitude, le maître de division n’était pas seul. Une dizaine de gardes armés le suivirent.

Le bruit… les images… Instinctivement, la jeune vampiresse se recroquevilla, la tête entre les deux mains. Si Sylvain l’avait habitué à un silence psychique tel qu’elle en était presque venue à oublier son don, les gardes la surchargèrent d’information. Comme c’était agressant… trop de personnes pour une seule tête… ses propres pensés se perdaient dans le flot trop rapide…

Elle pouvait se voir elle-même… la peur qu’ils avaient d’elle, de ce qu’elle pourrait faire… elle vit une bâtisse immense et beaucoup d’autres gens comme eux… des armes… du feu… d’autres vampires… le bruit des balles fendant l’air… encore du feu… Et elle comprit… On lui mentait depuis le début. Elle aurait dû le comprendre bien avant. Si elle était le vampire, eux étaient les chasseurs…

Une terreur froide la saisit alors. Pourquoi ils venaient tous comme ça? Ils voulaient l’achever? Après tout, il serait probablement mieux avec un vampire plus docile. Mais malgré tout, elle n’était pas prête à mourir. Elle n’allait pas se laisser faire.

Une deuxième vague de pensés la happa. Une salle blanche avec une civière… le maître de division… Edward?... la transformation… Bien sûr la transformation! C’est pour ça qu’ils étaient tous là. Sans aucune douceur et sous la menace constante des armes, on la sorti de sa cage et la traîna à travers les couloirs. Pourtant, seule la voix d’Ed, puisque tous les autres semblaient l’appeler ainsi, avait sufis à la figer de terreur. «N'oubliez pas les conséquences, 'Miss' Larose, vous allez obéir.» À ces seuls mots, elle baissa la tête, vaincue. Comment aurait-elle pu s’opposer à cet homme. C’était un vrai monstre et il avait une armée à ses pieds.

Daphné était toute à ses sombres réflexions lorsque les gardes relâchèrent l’étroit cercle qu’il formait autour d’elle. Elle se trouvait dans une pièce blanche des plus banales, seulement meublée par une civière. Après un bref récapitulatif de ce qu’elle devait faire, la maître de division s’étendit sur la civière en question, la laissant seule au milieu de cette marre d’inconnus qui la dévisageaient, prêts à la neutraliser au moindre faux mouvement…

Et s’il ne survivait pas à la transformation? Si on l’accusait pour ça? Si au contraire tout marchait comme sur des roulettes et qu’ils la tuaient parce qu’ils n’auraient plus besoin d’elle? La vampiresse s’efforça à respirer profondément pour endiguer l’angoisse qui montait rapidement en elle. Elle était si horrifiée, que même l’image de sa proie offerte la laissait froide.

Un objet… tu es juste un objet à leurs yeux… comme morte… tu es un danger pour l’humanité… pour toi, tout est fini… pense plutôt à ce qui arriverait à ta famille s’ils tombaient aux mains de tels malappris… Arrête moi ces scrupules et contente toi de faire ce que l’on te dit…

Examinant la scène d’un œil qu’elle s’efforçait de rendre objectif, elle se demanda un instant comment elle ferait pour mordre Edward maintenant qu’il était allongé. Oh et puis, la logistique ce n’était pas son problème… On la jugeait comme un objet et bien elle agirait en joli petit robot préprogrammé et ne se poserait pas de question. Elle huma un moment l’odeur du sang frais qui envahissait maintenant toute la pièce et s’efforça de faire remonter ses instincts.

Les gardes purent alors voir la vampiresse s’avancer d’un pas mal assuré vers leur chef, s’allonger précautionneusement sur celui-ci et enfin le mordre. Le sang coula, chaud et savoureux, pourtant elle était trop stressée pour en profiter le moindrement. Elle aspirait rapidement, souhaitant juste en finir… Oh fait, elle faisait comment pour savoir quand elle devait arrêter de boire ?


(oui je sais... c'est mauvais... en retard et ça rajoute rien à l'histoire... accepte mes plus sincères excuses, mais j'arrivais pas à faire mieux ^^')
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MessageSujet: Re: La rat de laboratoire   La rat de laboratoire Icon_minitimeDim 16 Aoû - 18:02

Ross était allongé sur la civière attendant la sensation qu'il appréhendait, celle des crocs perçant la chair de sa nuque. Il se remémorait très bien le ''briefing'' qu'il avait eu lui et les gardes qui se sont portés volontaire pour contrôler Daphné.

-'Here', vous avez des photo, ceux d'entre vous qui sont plus vif d'esprit qu'une larve remarqueront que ces documents visuels représentent notre 'charming lab rat.'

Dit-il alors qu'il remettait des photocopies couleurs d'une photo de Daphné avec son père et sa mère.

-Et c'est exactement pour cette raison que je veux que vous oubliez tout ce que j'aurais pu vous dire sur le fait de cacher ce que vous savez à propos de l'ordre. Ce que je veux que vous faisiez c'est mémoriser ces photos et les camoufler dans votre esprit derrière un mur d'autres informations et lorsque qu'elle sera en train de me vider de mon sang, 'I'll give you all a thumbs up' et ce sera le signal de faire ressurgir cette image dans votre cerveau. Si tout va comme prévu Daphné n'opposera presque aucune résistance lorsque vous essayerez de lui retirer ses crocs de mon cou. L'un d'entre vous va ensuite lui faire une incision au poignet et...

Il prit une légère pause et respira un grand coup avant de continuer.

- 'I will drink her blood for a change'

Se remémorant ainsi son plan, Edward espérait qu'il fonctionne. Il savait éperdument bien qu'il n'aurait qu'une chance pour y arriver sinon tous ses espoirs seraient anéantis.

La sensation de se faire mordre par un vampire n'était pas si inconnue que ça pour le maitre de division. Relativement récemment la même vampire qu'il avait capturée avait passé très proche de vider le chasseur de 37 ans. Les crocs percèrent la peau ainsi que la chair de la nuque d'Edward avec la même soif insatiable que la dernière fois. La douleur fut immédiate, il sentit aussi l'agent anticoagulant contenu dans la salive de tout vampire s'imprégner dans la plaie béante laissée par les crocs de Mlle. Larose empêchant ainsi le sang de former des caillots. Ainsi tout avait commencer et le plan était mis en marche. La plupart des membres de l'Ordo Annullo, qui savaient que leur maitre de division se faisait transformer en vampire, croyaient qu'il faisait cela avec de motifs purement scientifiques, mais la vérité beaucoup plus insidieuse était que Ross se contrefoutait de la science. S'il pouvait acquérir la force d'un vampire, ceci jumelé à son expérience en tant que chasseur de vampire pourrait se permettre de chasser ces monstres avec une efficacité inimaginable. Lui-même devrait être retirer de la surface de la terre, mais cela était un prix minime à payer.

Revenant à la réalité Edward se rendit compte qu'il commençait déjà à faiblir, il devait faire le signe maintenant où il allait mourir au bout de son sang. De peine et de misère il arriva à lever un pouce faible et tremblant.

Tous les gardes présents dans la pièce se mirent donc à revoir la photo de Daphné avec sa famille. Pendant quelques angoissante secondes, rien ne se passa, puis à la grande surprise de tous, la jeune vampire recula d'elle-même, titubant, pour être aussitôt saisie par les gardes. Enfin sortit des étaux que Mlle. Larose appelait ses mains, Ross s'approcha de l'oreille de son rat de laboratoire.


-'Consequences, miss Larose' n'oubliez pas ce qui est en jeux.

Immédiatement la vampire cessa de se débattre, obligée de se soumettre aux demandes de son geôlier sans quoi sa famille allait en payer le prix, le gros prix. Trois gardes arrivèrent ensuite, deux retenaient Daphné alors que le troisième sortit un couteau de poche et fit une profonde entaille dans le poignet suivit instantanément par une ligne écarlate. Et le sang se mit à couler directement dans la bouche du maitre de division.

La transformation qui suivi fut une des expériences les plus pénibles et douloureuse que le vampire en devenir de 37 ans eu jamais fait l'expérience. Il ressentit tout les changement qui eurent lieu. Des plus mineurs comme le changement de la couleur de sa peau à d'autres plus importants, son cœur cessant de battre donnant l'impression que celui-ci aurait été écrasé sous le poids d'une semi-remorque. Tout faisait mal, il n'y avait aucun refuge à cette douleur oppressante, omniprésente qui rongeait son corps en tout temps, la transformation était supposée durée seulement 24h mais cela paru être des décennies pour le maitre de division maintenant rendu fou, non par la douleur mais par une ambition aveugle qui semblait rendre insignifiante toute autre chose. Lorsque tout fut fini et qu'Edward retrouva l'usage de son corps, il sentit deux doigts sur sa carotide, probablement un membre de l'équipe médicale qui prenait son pouls pour s'assurer que la transformation avait été un succès.


-Il n'a officiellement plus de fréquence cardiaque, à l'heure qu'il est je ne saurais dire s'il est un vampire ou tout simplement mort.

Donc je suis maintenant un vampire... 'Let the hunt begin'!

Le nouveau vampire venait tout juste de se rendre compte de ce que cela signifiait, il était maintenant plus rapide, plus fort, plus agile, bref il était devenu le meilleur chasseur de vampire qui n'est jamais existé. Un vague, non d'horreur mais plus d'appréhension venait de l'envahir, il avait maintenant soif, très soif, il devait boire du sang, mais la source la plus près était le médecin encore debout à côté du lit, et plus les secondes passaient, plus le désir devenait grand, c'était comme essayer de résister à l'envie de respirer, le corps allait prendre le contrôle éventuellement et puisque Ross était dans la peau d'un vampire depuis quelques minutes à peine le contrôle de lui-même n'était pas sa force. Puis, comme un lion qui se jette sur sa proie, le maitre de division se jeta au cou du docteur. Ce dernier n'eut pas la chance de crier de surprise, la nuque brisée par la puissante main du nouvel Edward Ross.

Il n'aurait pu dire quel temps il avait pris pour vider le pauvre médecin de son sang, mais toutefois il eu un instant de clarté durant lequel il fit une constatation qui, pour lui, était merveilleuse mais pour tous les autres il faisait froid dans le dos d'y penser.


Je suis encore plus rapide que je l'imaginais! Rien ne pourra m'arrêter maintenant, je vais venger mes parents, peu importe le prix 'these monsters shall die by my hand'!

Ed se retourna seulement pour se retrouver face à face avec une douzaine de garde pointant leur armes vers le monstre qui était dans la pièce. Le vampire s'essuya le coin de la bouche d'où un leger filet de sang coulait. Un sourire montrant ses nouveaux crocs apparu sur le visage du méconnaissable maitre de division de l'ordre, ordre qui visait juste à détruire ce qu'il était devenu.

-'What are you gonna do now? Shoot me?' Ne soyer pas stupide, je suis votre maitre de division.

-'We can always find a new one'

Un fort accent québécois teintait l'anglais de l'homme qui venait de parler. Ross fit volte-face, il avait totalement oublié que son bon ami du conseil serait là, et maintenant il était trop tard pour reculer. Edward avait été trop loin et son ami, non, ex-ami, allait s'assurer qu'il reçoive un traitement de choix, pour un vampire, ce qui est très glauque comme avenir en plein milieu de la maison-capitale de l'Ordo Annullo.

Le seul détail qu'Ed ne parvint pas à percevoir à temps, fut le bruit distinctif que la ''Grim Saw'' que son ''ami'' du conseil était en train de faire tourner. Avant que le nouveau vampire eut le temps de réagir, la scie avait déjà sortit de l'autre côté de sa cuisse, juste au-dessus de la rotule. La douleur ne lui sembla pas si pire que cela, premièrement à cause de sa transformation encore très fraiche dans sa mémoire et deuxièmement grâce au festin qu'il venait juste d'avoir, ce qui lui avait donné assez de force pour que le saignement s'arrête presque instantanément. Effectivement, lorsque Ed se saisi la cuisse par réflexe primaire, il remarqua qu'il n'y avait presque aucune trace de sang sur ses mains.


-'Fuck!... Fuck! Fuck! Fuck!... Oh! And fuck you too!'

Ross rageait, il venait de perdre sa jambe droite, et en voyant l'air que son ami avait, il craignait bien que la gauche soit la prochaine, mais non, il sortit quelque chose qui lui fit encore plus froid dans le dos; le ''taser'' modifié pour la capture de vampire. Le maitre de division n'opposa aucune résistance lorsqu'on le tourna sur le dos. Et dans les bref moments avant que le courant électrique parcours sa colonne vertébrale il réalisa qu'il avait perdu la partie.

Lorsqu'il se réveilla, Ed était dans la chambre des fournaises, les poignets bien menottés. Les menottes ayant bien au dessus de 5 cm d'épaisseur, il lui était impossible de s'en libérer, et même s'il avait pu, il n'aurait jamais été dans les moyens de s'échapper, il était dans le ventre de la bête, la pièce la plus profonde de la maison-capitale, une véritable armée de gardes l'attendait à l'extérieur.

Edward n'avait pas besoin d'un miroir pour savoir qu'il était un monstre, et la gravité des actes qu'il venait de poser pressait de tout son poids sur les épaules de l'homme brisé et menotté. Il y avait une autre personne dans la pièce avec lui, Ross savait très bien que c'était son ami du conseil. Sans un mot l'autre homme dans la pièce s'approcha et Ed sentit une douleur atroce dans son dos. Il comprit ce qu'il venait de se passer seulement quelques secondes plus tard. Il venait d'être dégradé, officiellement il était maintenant un simple néophyte. Ses tatouages, preuve de son rang, venaient d'être effacés au fer rouge

Une poigne forte le saisi par le bras et l'approcha de la fournaise.


-Garde tes forces, tu n'as pas le droit à tes derniers mots...

Puis Edward Ross fut projeté vers la seule bonne chose de sa journée, la rédemption. C'était comme ça qu'il voyait l'intérieur infernal de la fournaise. Il se consola à l'idée que sa vie en tant que vampire fut courte. Il avait enfin compris ce qu'ils vivaient tous sur une base quotidienne et pour la première fois de sa vie, il les plaignait, la soif constante, des instincts incontrôlables, voir ses amis et sa famille mourir alors que l'on a arrêté de vieillir et être obligé de faire cela de loin, car la soif guette constamment.

La chaleur à l'intérieur de la fournaise allait bien au-delà de tout ce qui pouvait être imaginé et alors que les restes de l'ancien maitre de division étaient réduits en cendres, dans la ville de Perth en Australie à 3h du matin un téléphone cellulaire se mit à sonner.
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